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[Fringe] Critique de 2×04 Momentum Deferred : Bienvenue chez les Bishop, communions et réceptions

Publié le 10 octobre 2009 par Tommy

Cette semaine on a eu la totale : des supersoldats d’un autre univers qui saignent du mercure, des têtes congelées jetées dans la nature comme de vulgaires pastèques déversées devant une Préfecture pendant une grève des petits producteurs de fruits et légumes du bas Languedoc (la FOX devrait inverser Bones et FRINGE, Brennan travaillerait sur les cas éparpillés par nos héros), une nouvelle recette de Walter, le smoothie aux vers plats et aux fraises qui gagnerait à être brevetée (une constante qui semble indiquer que les scénaristes travaillent le ventre vide car sinon comment expliquer cette obsession alimentaire ?), des drogues en tout genre mais surtout hallucinogènes que d’anciens cobayes sont très heureux de tester à nouveau et musique planante (Yes était un excellent choix, la semaine prochaine je suggère Ash Ra Tempel), une expérience sexy de Walter qui semble-t-il a conclu dans sa jeunesse et ne songe qu’à recommencer et l’inévitable scène geek entre Peter et Olivia autour d’un hommage de série B rentre-dedans à la vedette invitée de la semaine, j’ai nommé Leonard Nimoy.

Bref, ça valait le coup d’attendre. D’abord tout à fait égoïstement parce que je suis une fan inconditionnelle de Leonard Nimoy et ensuite parce que l’épisode est vraiment excellent si l’on fait abstraction du cas Charlie Francis. Franchement une telle accumulation de génies, de fins renards du FBI et d’agents aux capacités augmentées ne voient pas la poutre qu’ils ont dans l’œil. L’infirmière mise hors de cause, s’il n’en reste qu’un et ce sera forcément l’autreCharlie Francis. Mais bizarrement personne ne tilte sur cette évidence. C’est presque scandaleux. C’est un peu comme si les scénaristes s’étaient tellement amusés à écrire cette histoire qu’ils en ont oublié toute logique, parce qu’on est d’accord, la vraisemblance ce n’est pas ce qu’on leur demande et le contrat est rempli au-delà de toutes nos espérances.

Ah oui, parce que j’oubliais, entre deux expériences amusantes de Walter, Olivia se rappelle enfin ce qu’elle aurait dû se rappeler depuis longtemps dans les épisodes précédents, sa rencontre avec Leonard Nimoy, enfin William Bell. Épisodes qu’on aurait par la même occasion pu éviter (comprenez-moi bien, je n’ai rien contre les enfants taupes et les bombes humaines mais franchement, ça n’a rien de neuf). Quatre épisodes pour enfin rentrer dans le vif du sujet, c’est un peu dur à avaler après plusieurs mois d’attente insupportable et toutes ces crises de manque.

Enfin, elle se souvient c’est le principal.
Et comme nous parlons de FRINGE, évidemment elle ne se souvient pas n’importe comment : elle commence par avaler le remède de Walter (un jour, son impulsivité va lui jouer des tours), puis elle convulse et les Bishop sont obligés de pratiquer une intervention d’urgence à base de je jette tout des étagères et j’utilise de l’adrénaline parce que j’ai passé mes après midi à biberonner des soap operas hospitaliers.

Ensuite, ça se gâte parce qu’il faut supporter toutes ces métaphores climatiques et documentaires (la grande tempête, la première vague, le choc des boules à neige) et une explication à l’emporte-pièce sur la création des supersoldats qui seuls peuvent traverser sans dommage car ils ne sont pas humains. Et oui, c’est le grand retour tant attendu des androïdes. A vrai dire, ça ne me dérange pas plus que ça. En revanche, Olivia si elle a été préparé par Walter et William pour devenir un soldat dans cette guerre entre les 2 univers, il est maintenant clair qu’ils auraient dû réduire leur consommation de LSD parce d’après ce qu’on a vu jusqu’à présent, Olivia n’est pas spécialement prête (voir plus haut : l’impulsivité tue) et sa seule qualité est de pouvoir passer entre les deux univers sans mourir. Ce qui est un plus, je vous l’accorde. En tout cas, il faut que Walter arrête la fumette, il a presque grillé la couverture de Peter en oubliant que Rebecca pouvait voir certaines choses. Et d’ailleurs lesquelles ?

Je pousse peut-être le bouchon un peu loin, mais la première fois qu’Olivia a ses « visions« , elle est en train de regarder Peter, elle s’évanouit quand Peter frappe la cloche, la même que Bell frappe de l’autre côté et elle se réveille en regardant Peter. Ca rappelle furieusement la scène à l’hôpital dans A New Day in the Old Town dans laquelle Peter a clairement l’effet Prince Charmant qui réveille la Belle au Bois Dormant (en dépit des dénégations répétées des comédiens, — qu’est-ce qu’ils en savent ? ils ne font que jouer ce qu’on leur écrit) et pour enfoncer le clou William et Peter connaissent tous deux la fameuse phrase en grec :Να είναι καλύτερος άνθρωπος από τον Πατέρα του. Ce qui me fait extrapoler la déduction suivante : et si Peter et William n’étaient qu’une seule et même personne ?

Bon, évidemment, –et après on veut nous faire croire que FRINGE n’est pas un feuilleton, Olivia se plante et donne les précieuses informations de Bell au mauvais camp. Moi j’aurais fait pareil à sa place, comment croire Nina Sharp, elle fait peur cette femme !

Mention spéciale : Walter et Rebecca.

Vivement la semaine prochaine !



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