Quand la vie n'a plus de sens, seuls les chemins du coeur peuvent sauver
l'homme de la folie
Quelle gifle ! Quel gouvernement fantoche ! Des Ministres qui en sont aujourd’hui à justifier leurs déviances sexuelles, leurs élucubrations aux frais du peuple, leurs traîtrises (transfuges du PS), leurs fautes, leurs envolées racistes (M. Hortefeux) ! Quel climat exécrable et quelle ambiance délétère ! Il y a bien longtemps que l’on n’avait pas connu un tel gouvernement aussi misérable, miteux, scabreux, incompétent et irresponsable ! Qu’est-ce qu’une Fadéla Amara (ignarde, arrogante et hautaine), une Rachida Dati (carriériste préoccupée par ses ambitions personnelles), une Rama Yade (on ne sait plus ce qu’elle fait), ont apporté à la France ? J’ai volontairement pris ces « représentantes » de la diversité parce que j’attendais, personnellement, d’elles – Nicolas Sarkozy n’a choisi que des femmes – qu’elles apportent un peu de fraîcheur, un peu de renouveau, une dynamique nouvelle à une France en besoin urgent de regarder vers d’autres horizons. Déceptions, déboires et désillusions ! Le Président Nicolas Sarkozy est un calculateur, un tacticien politicien : ses choix n’ont été qu’une poudre de perlimpinpin destinée à plaire, à séduire, à enjôler. Le but était de dire : « Voyez, mon gouvernement est représentatif de la population française. » En d’autres termes : « J’ai fait ce que d’autres avaient promis et n’ont jamais fait. » C’est en partie vrai. Mais entre la séduction éphémère et l’efficacité durable des compétences intrinsèques de chaque individu, je préfère, en ce qui me concerne, voir à l’œuvre des professionnels responsables, et non pas à des marchands de sable ambulants, des marionnettes de la République, des guignols n’amusant plus personne. La France est malade. La convalescence va être longue, très longue. Un Ministre d’Etat n’est pas un people. Un Ministre d’Etat est un homme qui œuvre pour l’Etat, pas pour lui-même.
Et pendant ce temps, les Français font difficilement face aux factures tombant comme tombent les feuilles mortes en cette période automnale : augmentation phénoménale des taxes locales (d’habitation), des taxes foncières (propriétaire), de la redevance télé, et je ne parle pas des facturations habituelles en perpétuelle augmentation : loyer, électricité, gaz, eau, téléphone, essence, fuel, etc. Sans oser parler de tous ces étudiants qui vont reprendre les chemins des facs, des universités, dans des conditions matérielles, des conditions de logement (lorsqu’ils ont la chance d’avoir un appart sur le site), dignes du moyen-âge. Nous avons dernièrement vu, avec étonnement et stupéfaction, que des étudiantes en étaient réduites à se prostituer pour pouvoir payer leurs études. Qui l’aurait cru ?
Beaucoup d’entreprises, elles, confrontées aux difficultés liées à la crise du capitalisme, perverti par des hommes hyper cupides, ont également beaucoup de mal à honorer leurs factures de dépenses courantes afférentes aux charges fixes de fonctionnement. Quant aux banques, celles-ci ont reçu des dizaines de milliards d’euros de l’Etat, et malgré cela, nombre d’entre elles n’accordent aucun découvert aux petites et moyennes entreprises, aux micros entreprises, et aux nouveaux créateurs d’entreprise, exigeant des dirigeants, des gérants, des cautions personnelles scandaleuses. Quelle honte ! Se servir des deniers publics pour s’éviter la faillite et ne pas hésiter ensuite à laisser nombre d’entreprises couler parce que connaissant des insuffisances de trésorerie, relève d’un cynisme, d’une immoralité incroyable. Quel scandale ! Un scandale de plus dans ce gouvernement dont le Premier Ministre est aux abonnés absents, en perdition, en déconnexion permanente ; silence radio, dès qu’il s’agit de rendre des comptes aux citoyens. Quelle foutaise ! A ce rythme, dans quelques mois, la France sera la risée de l’Europe et de l’Amérique. Le plus triste dans tout cela, c’est qu’aujourd’hui, une nouvelle candidature présidentielle de Nicolas Sarkozy conduirait à une certaine réélection de ce dernier ; parce que la gauche, dans son ensemble, attend sagement que le raz-de-marée Sarkozy passe. France de mon enfance, où t’es-tu égarée ? Ils t’ont trahie ! Retrouvons-nous, et comme autrefois dansons les farandoles ; les farandoles du temps de nos amours passionnées. Il est loin le temps des hommes qui savaient se servir de leurs idées comme bouclier, et non pas de l’immunité parlementaire, ministérielle et républicaine pour nous narguer.
Touhami Moualek