source: purepeople.com
C’est maintenant officiel, le prince Charles et sa compagne-jadis-maîtresse-Camilla-Parker-Bowles seront au Québec entre le 2 et le 12 novembre prochain. Déjà, le premier ministre du Canada, Stephen Harper, ne porte plus à terre. Ce sera, selon lui, l’occasion de célébrer « le patrimoine et les traditions dont nous sommes tous fiers ». Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Harper-le-conservateur va bientôt tomber des nues.
Les Québécois n’en ont que faire de la monarchie britannique. Ils souhaitent se débarrasser d’un symbole aussi rétrograde et exploiteur, ils ne se reconnaissent nullement dans une couronne étrangère aux mains rougies par le sang des peuples que les Anglais asservirent au fil de l’Histoire. Harper a beau prétendre le contraire, il se trouve que les Québécois ne sont aucunement fiers de cette monarchie. En fait, ils la honnissent, la détestent. Et c’est ce que le chef conservateur ainsi que ses « altesses royales » comprendront pleinement s’ils osent prochainement poser le gros orteil royal sur le territoire québécois.
Le symbole monarchique, de par son antidémocratisme crasse et son attitude parasitaire, est répugnant et vomitif. Mais il le devient encore davantage au Québec. Cette couronne est responsable de bien des traumatismes que les Québécois vécurent dans leur histoire et, qui plus est, son monarque exerce toujours un pouvoir politique réel au Canada, et donc au Québec. Aujourd’hui encore, ses représentants au Canada participent avec joie à toute opération de nation building canadien en terre québécoise. Michaëlle Jean, ridicule représentante suprême de son altesse royale très british, n’a-t-elle pas souhaité réunir les deux solitudes, espérant ainsi écraser définitivement toute velléité indépendantiste au Québec? Le monarchisme britannique est à ce titre un ennemi atavique du Québec libre. Et il sera encore et toujours combattu pour cette raison.
Mais ce n’est pas tout! Dans un contexte économique difficile, au coeur duquel les citoyens ordinaires doivent se serrer la ceinture, il est odieux et révoltant de songer que des têtes couronnées s’en mettent plein les poches, et ce, à même les goussets du peuple. Déjà que la monarchie ne sert strictement à rien à part que de déambuler en faisant étalage de sa richesse et que de resserrer toujours plus fermement les liens asservissant le Québec au Canada, il faudrait en plus que les Québécois paient pour faire vivre des parasites à couronne ! Lise Thibault, au cours de son règne, aurait volé pas moins de 700 000$ aux Québécois! Elle devra répondre de ses actes devant la Justice. Elle a ainsi fait la preuve qu’il n’y a pas que des bandits portant la cravate qui exploitent le peuple. Il y en a aussi qui roulent à roulette, une couronne de carton sur la tête.
Même lorsqu’ils ne sont pas malhonnêtes et ne pigent donc pas frauduleusement dans les coffres publics, les représentants de la couronne britannique au Canada et au Québec vivent aux dépens du peuple. Nous finançons leur train de vie princier. Il y a quelques années, la prédécesseure de Michaëlle Jean, Adrienne Clarkson, avait soulevé un tollé lorsque ses « sujets » apprirent qu’elle voyageait partout à travers le monde, toujours de façon luxueuse. C’est ce qu’on appelle « vivre aux frais de la princesse » puisque dans les faits c’est nous – les citoyens – qui payons la note !
Au début des années 2000, le financement rattaché au monarchisme a doublé au Canada. Il en coûtait, en 2002, plus de 30 millions$ aux Canadiens et aux Québécois pour faire vivre des représentants de la reine d’Angleterre qui paradent d’une célébration à une autre pour tenter de faire oublier les crimes de l’impérialisme. Toujours en 2002, les Canadiens et les Québécois durent débourser 11 millions$ supplémentaires pour faire venir ici la reine Élizabeth II qui célébrait son 50e anniversaire de règne et qui souhaitait faire des « tatas » à tous ses sujets. Combien en coûtera-t-il cette fois aux Québécois pour la visite inutile et provocatrice du prince Charles?
Historiquement, les monarques britanniques ont évité comme la peste le Québec. Ils savaient que les citoyens d’ici étaient fondamentalement républicains et qu’ils vomissaient cette couronne à l’origine de plusieurs de leurs malheurs. En 2002, Élizabeth II avait évité de venir au Québec, question de ne pas soulever la controverse. En 2009, Harper et le fils de cette reine qui n’en finit plus de régner semblent décidés à faire fi de tels risques. Ils croient peut-être que l’actuelle génération de Québécois et de militants indépendantistes s’opposera moins viscéralement à la présence de la couronne britannique sur le territoire québécois que ce ne fut le cas par le passé. Mais ils se mettent un doigt dans l’oeil !
Le Réseau de Résistance du Québécois (RRQ) promet de chauffer les oreilles de celui qui est appelé à s’asseoir prochainement sur le trône d’Angleterre s’il ose mettre les pieds au Québec. Alors, compris le message ?
___________________________________ Politicoblogue.com \ Parce que la politique est partout!
Lui chauffer les oreilles!