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Martha Hall-Findlay est l'une des responsables les plus charismatiques du Parti Libéral Canadien. A l'occasion d'une campagne de communication, elle accuse les conservateurs de "corruption" pour un dossier atypique.
Les conservateurs engagent une campagne bilan importante au sujet de la politique budgétaire.
Des hauts fonctionnaires auraient dénoncé la politisation de cette campagne sur fonds publics.
La leader libérale accuse d'une "forme de corruption" au sujet de cette campagne.
Certes, sur la forme, il s'agit de détacher les Conservateurs de leur image de morale construite sur la campagne 2005 et aux frais des Libéraux emportés alors par le scandale des commandites.
Mais sur le fond, cette "première" montre combien les budgets publics de communication peuvent en temps de crise devenir des sujets clivants.
De façon plus générale, c'est l'ensemble des relations entre presse et finances qui va s'ouvrir dans de brefs délais. La presse classique est fragilisée par sa moindre fréquentation mais aussi par une évolution vers une fonction d'opinion qui l'éloigne souvent de repères éditoriaux classiques.
Par ce volet, le Canada pourrait être en avant première et ouvrir ainsi un chef d'accusation susceptible de se retrouver dans d'autres démocraties ... (voir lien ci-après : post du 07/10): blogjurynews