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Pink Floyd - The Final Cut

Publié le 10 octobre 2009 par Olivier Walmacq
Genre : Clip vidéo musicalAnnée : 1983Durée : 4,45minLa critique de ClashDoherty : En 1980, Roger Waters, bassiste du Floyd, vire, après la tournée de The Wall, le claviériste Rick Wright. Deux ans plus tard, le film de Alan Parker, Pink Floyd, The Wall, basé sur ce double album mythique, sort. Un an plus tard, en 1983 donc, The Final Cut, album à la base conçu pour être la musique du film (mais finalement, ça ne sera pas le cas), sort. Instantanément assassiné par la majorité des critiques, l'album est, en effet, totalement opposé à ce que le groupe avait l'habitude de faire. Plus de claviers (ou, en tout cas, plus aussi présents, et ce ne sont plus ceux de Wright). Pas énormément de guitare. Orchestre symphonique sur quelques titres, arrangé par Michael Kamen. Nick Mason n'est plus le seul batteur, il ne joue pas sur tous les titres (grande première). Et, surtout, entièrement composé et interprété par Waters. Et, surtout-surtout, entièrement (ou presque : Not Now John) lo-fi, acoustique. The Final Cut, c'est un album de protest-song, de chansons engagées et cyniques, démoralisantes, ayant toutes un rapport avec la guerre des Malouines, la seconde guerre mondiale, la guerre en général. On y cause aussi souvent du gouvernement anglais de Margaret Thatcher, et pas en bien, je vous l'assure. The Final Cut, c'est un album 'coup de poing dans ta gueule' qu'on aurait mieux imaginé sorti de la disco de Dylan, de Sprinsgteen période Nebraska, ou même, tout simplement, de Waters en solo. Car c'est ni plus ni moins qu'un album solo virtuel de Roger Waters. Vu sous cet angle, l'album est encore mieux apprécié. Car ce n'est pas un mauvais album, loin de là. C'est clair, en tant qu'album floydien, c'est pas terrible, mais il ne faut pas le voir ainsi, c'est vraiment dommage que Waters ne l'a pas sorti sous son seul nom.En tant qu'album de chansons, il fonctionne totalement, comment ne pas sursauter d'émotion devant Your Possible Pasts, The Gunner's Dream, The Post War Dream, When The Tigers Broke Free (chanson rajoutée depuis mais absente du vinyle d'époque - en revanche, unique chanson de l'album à se trouver dans le film de Parker de 1982) et surtout, surtout, The Final Cut ? D'ailleurs, voici The Final Cut, la chanson-titre.Le titre signifie aussi bien 'droit de regard' dans le langage du cinéma, que 'dernière coupure', et à ce titre, les ultimes paroles sont tout simplement bouleversantes.La chanson est admirable, émouvante, prenante, oppressante, avec ses gimmicks sonores (coups de feu), seso rchestrations lyriques, la voix magnifique, enragée, bouleversée de Waters. A certains moments, on sent limite les yeux piquer. C'est mon cas, par ailleurs. La chanson semble être un beau requiem pour le Floyd selon Waters. On le sent, il savait qu'il ne ferait plus long feu dans le groupe.Soit il partirait, soit on le virerait, soit le groupe se séparerait, mais il semblait savoir que si le groupe faisait un autre album, il n'en ferait plus partie. Aucune chanson de l'album ne sera jouée live par le groupe (mais pas Waters en solo, si). The Final Cut, album déchirant et enragé, est son Grand Oeuvre. Réhabilitons ce disque sincère qui a eu le malheur de sortir sous l'appellation Pink Floyd !Note : 20/20   Through the fish-eyed lens of tear stained eyes I can barely define the shape of this moment in time And far from flying high in clear blue skies I'm spiraling down to the hole in the ground where I hide. If you negotiate the minefield in the drive And beat the dogs and cheat the cold electronic eyes And if you make it past the shotgun in the hall, Dial the combination, open the priesthole And if I'm in I'll tell you what's behind the wall. There's a kid who had a big hallucination Making love to girls in magazines. He wonders if you're sleeping with your new found faith. Could anybody love him Or is it just a crazy dream? And if I show you my dark side Will you still hold me tonight? And if I open my heart to you And show you my weak side What would you do? Would you sell your story to Rolling Stone? Would you take the children away And leave me alone? And smile in reassurance As you whisper down the phone? Would you send me packing? Or would you take me home? Thought I oughta bare my naked feelings, Thought I oughta tear the curtain down. I held the blade in trembling hands Prepared to make it but just then the phone rang I never had the nerve to make the final cut.

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