"Un médicament administré tôt contre la sclérose en plaques diminuerait presque de moitié le
risque de progression des premiers signes vers la forme installée de la maladie, marquée par une seconde attaque neurologique, selon une étude.
Mise en ligne mercredi par la revue médicale britannique The Lancet, l'étude a été conduite sur trois ans par le professeur de neurologie Giancarlo Comi de Milan (Italie).
Il s'agit d'un essai comparatif de l'acétate de glatiramère (commercialisé sous le nom de Copaxone et injectable en sous cutané) sur 481 patients âgés de 18
à 45 ans de 16 pays (Europe, Etats-Unis...) présentant des lésions cérébrales précocement détectées par IRM.
Les participants ont reçu par tirage au sort le médicament ou un placebo. La
Copaxone a réduit de 45% le risque de développer une sclérose en plaques (SEP) « cliniquement définie » (correspondant à la survenue d'une deuxième attaque neurologique), par comparaison
avec le groupe placebo. Ce médicament est déjà approuvé pour traiter les formes dites « rémittentes » correspondant à 2 « poussées » de la maladie en 2 ou 3 ans (apparition de
nouveaux symptômes ou dégradation des symptômes pré-existants pendant au moins 24h). De surcroît, pour un quart des patients traités, le temps d'évolution vers la pleine maladie a plus que doublé
(deux ans en moyenne contre un dans le groupe placebo).
L'évolution de la maladie est capricieuse. Près de la moitié des patients ont un handicap majeur 15 à 20 ans après la survenue des premiers signes tandis qu'un tiers n'a que peu ou aucune
séquelle.
Édition du Sam 10 oct. 2009 "
Lu sur les DNA, mon journal local