Le Finlandais Kimi Räikkönen (Ferrari) a fêté ses 28 ans à Sao Paulo. Il aimerait s'offrir un beau cadeau d'anniversaire ce week-end. Selon lui, "tout peut arriver".
Le GP du Brésil fut le théâtre de somptueuses batailles. En 2003, la pluie avait fait de cette course un GP épique, l'année suivante Juan Pablo Montoya (Williams BMW) s'attaquait à Michael Schumacher (Ferrari) dans un duel resté dans toutes les mémoires, finalement remporté au culot par le Colombien.
Mais cette 37e édition du Grand Prix du Brésil revêt un caractère tout particulier. Il faut en effet remonter à 1986 et le GP d'Australie pour retrouver une situation similaire où trois pilotes peuvent être couronnés à l'amorce de la dernière course de la saison. A l'époque, Alain Prost, Nigel Mansell et Nelson Piquet étaient les trois prétendants au titre suprême. Aujourd'hui ils se nomment dans l'ordre Lewis Hamilton, Fernando Alonso (McLaren-Mercedes) et Kimi Räikkönen. Le Finlandais aborde ce dernier rendez-vous de la saison avec l'idée que "tout peut arriver".
Massa, la clé ?
Le Scandinave, toujours aussi volubile, n'a "rien prévu de spécial" pour fêter son 28e anniversaire. "Je préfère rester concentré sur la course avec ce titre de champion en ligne de mire. J'espère recevoir mon cadeau après la course ", commentait-il malicieusement. "Je ne suis pas vraiment le favori. 3e du championnat, ce n'est pas la position idéale pour aborder ce dernier week-end. Mais comme à Shangaï il y a deux semaines, tout peut arriver, je crois que ça va être excitant ", ajoutait-il.
Pour Räikkönen, deux éléments sont à prendre en compte. Le premier est d'odre technique. La puissance moteur sera déterminante. "A Interlagos nous avons besoin d'un bon package, notamment sur le plan moteur, pour affronter la grande ligne droite et sa remontée vers la ligne d'arrivée", expliquait-il. Mais le set-up de la monoplace doit être considéré au regard de la topographie du circuit. La première moitié, sinueuse et parfois très lente, laisse la place à une dernière partie très rapide avec près de 25 secondes en pleine charge. Dans ces conditions les réglages de la voiture seront un véritable casse tête. Le second élément est d'ordre stratégique. Son coéquipier, Felipe Massa, sera à son service. Tout le contraire des deux pilotes McLaren. Massa pilotera chez lui, devant son public, et pourrait bien être la clé de ce Grand Prix.