[A propos de “suicide au téléphone “]
Perso, c’est pas trop dans mes habitudes de “me” suicider. J’aurais plutôt une nette tendance profonde (d’origine “culturelle”), à vouloir “suicider” les autres (c’est une image bien entendu). Alors, la compassion, bien entendu… forcément… mais quand même. Ca me gonfle !
Eh ! les “pleureuses” ! Si au lieu de vous morfondre chacun dans votre coin, vous vous décidiez enfin à reprendre tous ensemble votre destin en main !
« tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations endurent quelquefois un tyran seul, qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent ? »
L’anarchiste “de La Boétie” (auteur de ces lignes bien avant Proudhon), nous a pourtant montré la voie reprise ensuite par Anselme Bellegarrigue : “Là où nul n’obéit, personne ne commande”.
J’aime assez la mode qui veut qu’on raille aujourd’hui les “soixante huitards” d’antan et leur libertarisme débridé (à ce qu’on en dit).
C’est bien naturel que la jeunesse (mais pas que), veuille remettre en cause les “anciens cons battants” d’hier. Il en a toujours été ainsi et j’ajouterai même que c’est parfaitement salutaire. Mais si c’est pour aller ensuite se balancer par les fenêtres ou se faire “hara kiri” dans les réunions…
Là …
On me dira, la maison à payer, la voiture, les vacances à la neige, j’en passe et de meilleures (sans doute). Toutes les raisons sont bonnes à qui refuse de faire quoi que ce soit pour essayer de changer “les choses” (celles là aussi, videmment).
Vous pouvez aussi vous en remettre aux discours compassionnels de “not’ bon maître” à “tertous”. Vous pouvez, mais alors : “arrêtez de braire !” (et de salir les trottoirs)
Cordialement
Makhno