Le jeune mis en cause serait son filleul, le fils de sa gouvernante réunionaise. C’est elle qui lui aurait demandé de l’aider au printemps dernier. Ce nouvel épisode est d’autant plus embarrassant qu’il témoigne de l’incapacité du neveu de l’ancien Chef de l’Etat à faire la part entre ce qui relève de sa fonction et ce qui relève de sa sphère personnelle.
Outre l’utilisaton de papier à entête pour une correspondance personnelle au président du tribunal de La Réunion, Frédéric Mitterrand aurait engagé l’institution en proposant d’accueilir les deux prévenus dans un stage de réinsertion non rémunéré.
Les journalistes du Point ont décroché leur téléphone pour tenter d’avoir des explications du ministère. Le cabinet du ministre a indiqué à l’hedomadaire que “Frédéric Mitterrand a agi, ici, avec une certaine légèreté, n’écoutant que son bon coeur”.
Le coeur à gauche et le portefeuille ministériel à droite. Une définition potentielle à méditer de “l’ouverture” si chère à Nicolas Sarkozy.
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