Décidément, l’émotivité de Frédéric Mitterrand lui joue bien des tours. Alors qu’il croyait en avoir fini avec sa mauvaise vie, notre ministre de la culture est une nouvelle fois rattrapé par une affaire de plume. Le journal de la Réunion révéle, info reprise par le site Marianne2, que Frédéric Mitterrand se serait porté témoin de moralité des parents d’un mineur accusé du viol d’une jeune fille de 16 ans via un courrier manuscrit sur papier à entête de la Villa Médicis dont il assurait alors la direction.
Le jeune mis en cause serait son filleul, le fils de sa gouvernante réunionaise. C’est elle qui lui aurait demandé de l’aider au printemps dernier. Ce nouvel épisode est d’autant plus embarrassant qu’il témoigne de l’incapacité du neveu de l’ancien Chef de l’Etat à faire la part entre ce qui relève de sa fonction et ce qui relève de sa sphère personnelle.
Outre l’utilisaton de papier à entête pour une correspondance personnelle au président du tribunal de La Réunion, Frédéric Mitterrand aurait engagé l’institution en proposant d’accueilir les deux prévenus dans un stage de réinsertion non rémunéré.
Les journalistes du Point ont décroché leur téléphone pour tenter d’avoir des explications du ministère. Le cabinet du ministre a indiqué à l’hedomadaire que “Frédéric Mitterrand a agi, ici, avec une certaine légèreté, n’écoutant que son bon coeur”.
Le coeur à gauche et le portefeuille ministériel à droite. Une définition potentielle à méditer de “l’ouverture” si chère à Nicolas Sarkozy.
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