Le sport vu par Schouster

Par Anne Onyme

Hélène Vachon
Série Les carnets de Schouster -3
Foulire
92 pages

Résumé:

Que dois-je privilégier, le corps ou l’esprit?... Pourquoi pratiquer un sport?... Quel sport pratiquer?... Quel genre de sportif suis-je?... Autant de questions existentielles épineuses auxquelles Schouster répond sans ambages, y prenant même un certain malin plaisir.

Mon commentaire:

Après le carnet 1 que j'avais beaucoup aimé et le carnet 2, quelque peu dans la même veine, voici le troisième carnet de Schouster, cet hybride philosophe, qui écrit des carnets humoristiques sur les choses essentielles de la vie. Dans ce nouveau carnet, Schouster nous parle du sport. L'auteur tente de répondre à différentes questions autour du sport: la différence entre le corps et l'esprit, quel sport choisir?, pourquoi faire du sport?, quel sportif est-on?

Ce carnet (qui comme les deux autres en a aussi le format) est dans le même style que les précédents. C'est un essai en quelque sorte sur le monde du sport, surtout en lien avec le corps humain et l'esprit sportif, en philosophie et en humour. J'aime beaucoup, comme d'habitude! L'auteur a un humour particulier, qui me plaît. Il est aussi intéressant de lire les livres dans l'ordre, puisque certaines blagues reviennent d'un carnet à l'autre. Vivement le prochain!

Un extrait:

"L'aspirant sportif est doué d'un sens inné du sacrifice. C'est un obsessif en quête d'absolu, manie qui se traduit par une profonde aversion pour le vide. Chaque minute non consacrée à l'exercice est une minute perdue. En hiver, l'aspirant fait du ski, du patin, de la raquette, de la motoneige, de la planche à neige; en été, il fait du ski nautique, du patin à roues alignées, du vélo, de la moto, de la course à pied, de la natation, de la plongée sous-marine... En automne, il attend l'hiver, aiguise ses skis, cire ses patins, lubrifie ses raquettes et farte sa motoneige; au printemps, il attend l'été, nettoie sa piscine, dort dans sa piscine, fait du vélo dans sa piscine, s'achète de nouvelles palmes et débouche son tuba." p.47