Jusqu’à preuve du contraire, un Nobel est en principe destiné à récompenser, plutôt généreusement du reste, une ou plusieurs personnalités - ou une institution - qui ont œuvré de façon particulièrement remarquable aux progrès de leur « discipline ».
Nul ne peut évidemment taxer le quarante-quatrième président des Etats-Unis d’intentions bellicistes mais, récompenser par avance ce qu’il n’a pas encore accompli est pour le moins surprenant ou en tout cas éloigné de l’esprit de ce célèbre Prix.
C’est un peu comme si en littérature les jurés du Nobel confondaient leur prix avec un quelconque prix littéraire destiné à récompenser un roman.
A ceci près qu’en l’occurrence, l’auteur n’aurait pas encore vraiment commencé le manuscrit. Un peu comme si ce blog s’était vu décerner le Prix Nobel de wouaib-littérature avant d’avoir bouffé sa première (vraie) galette-saucisse.
Ils auraient tout aussi bien pu créer un Nobel de l’élégance potagère pour consoler la first lady de son échec olympique. Elle, au moins, a déjà planté des choux. Nul ne peut le nier.
Josette et Marcel aurait mieux compris, comme ils comprendraient mieux que son présidentiel époux décline la distinction et prie le jury de se trouver un autre lauréat.