Avec un peu de retard, retour aux zombies.
On avait laissé nos survivants en mauvaise posture, reclus dans une église et assailli par une troupe de cannibales fraîchement reconnus, venant juste de libérer un Dale découpé aux deux jambes pour mieux appâter le reste du groupe.
Et la surprise ne vient finalement pas de là où l’on attendait. Après les avoir vu courir et s’échapper (avec plus ou moins de succès), Rick et ses amis décident de lutter. Et finalement c’est une bonne idée quand on voit qu’ils ont la supériorité dans ce combat, numériquement et en armes. L’élément de surprise passé, ils se lancent à la recherche des anthropophages et les mettent à genoux. Restent à voir ce qu’ils vont en faire.
Kirkman nous a habitué à torturer ses personnages, au niveau psychologique et physique (il suffit de voir le nombre d’éclopés dans chaque numéro). Mais son run du moment leur offre un choix cornélien ; rester dans le droit chemin, ou s’abaisser au niveau de leurs ennemis. Dans un monde qui n’est plus le leur, il faut s’en doute à un moment répondre à la violence par la violence. Evidemment, la fin de l’histoire se déroulera dans le prochain numéro mais après quelques tragédies on ne serait pas étonnés de voir les héros massacrés les méchants. C’est aussi ça The Walking Dead, une lente descente en Enfers… dans un semblant d’humanité.
Dans tout ça, pas d’à-côté. On garde un Dale bien vivant mais diminué de ses membres inférieurs (problème logistique à venir?), et une troupe absente du numéro. Rick et ses sbires se transforment en escouade pugnitive pour un moment, en laissant les autres à l’abri d’une église. On a apprit avec le temps que les surprises peuvent aussi venir de cet endroit laissé dans l’oubli le temps d’un numéro. A suivre très vite.