« De nombreux mythes persistent au sujet des entretiens d'Oxford, mais ces questions montrent qu'il n'y a pas de questions pièges, aucune connaissance particulière n'est nécessaire et il n'y a pas de bonnes ni de mauvaises réponses », explique-t-on. C'est donc dans un effort de transparence, mais surtout affirmer que ce qui compte est moins ce qui a été appris que l'analyse dont sont capables les étudiants qui priment.
On se souvient que Cambridge avait déjà créé le scandale et l'amusement de tous en faisant passer un examen de lettres dans lequel l'élève était invité à étudier le texte d'une chanson d'Amy Winehouse.
Un enseignant d'Oxford ajoute ainsi qu'il tient particulièrement à ce que les élèves parlent de lectures qu'ils auront eues en dehors du cadre scolaire, afin de déterminer ce qu'ils ont découvert par eux-mêmes. Le Times, qui dévoile des questions posées, parmi d'autres, dans une série d'interviews, montre que l'intérêt de la lecture de Twilight est d'ailleurs moins littéraire qu'en rapport avec le monde contemporain. « Alors que les candidats ont tendance à se concentrer sur les textes qu'ils ont étudiés en cours, je veux les faire parler de leurs lectures personnelles », explique-t-elle.
Les entretiens portent sur l'évaluation des aptitudes scolaires et leur potentiel : il s'agit avant tout de mobiliser ses connaissances et de les appliquer pour des problèmes nouveaux, tout en leur permettant de montrer leurs facultés.