Même si chez Slovar nous n'apprécions ni le style ni les décisions de l'homme dans sa fonction de Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi qu'il qualifie de : "... / ... poste sensible mais ô combien passionnant, avec comme principales missions d’appliquer sur le terrain de grandes réformes telles que la fusion ANPE / Assedic pour un meilleur accompagnement des demandeurs d’emploi, ou encore celle de la formation professionnelle ... / ... " - Source Blog Laurent Wauquiez
Nous ne pouvons qu'être d'accord avec sa phrase sur l'exemple et l'exemplarité.
C'est probablement en pensant à cette citation qu'il vient de justifier l'absence du Président de la République à Grandange distant de quelques kilomètres de la visite officielle effectuée en Lorraine.
"Nicolas Sarkozy tiendra sa promesse. C'est du moins ce qu'affirme Laurent Wauquiez jeudi matin sur I-télé. "Il ira à Gandrange, c'est très clair, c'est un engagement qu'il a pris", a affirmé le secrétaire d'État à l'Emploi. Reste à savoir quand. Sur ce point, Laurent Wauquiez reste évasif. Avant d'ajouter : "Ce qui est important pour les salariés de Gandrange, comme pour les gens en Lorraine, ce n'est pas l'affichage médiatique, ce n'est pas la visite, c'est le travail de fond" - Source Le Point
Le reste étant probablement "symbolique et anecdotique"...
Mais a t-il la moindre envie de retourner voir ceux à qui il donnait des gages formes sur leur avenir ?
Alors, que penser de son nouveau numéro de Président amoureux des usines et de ceux qui y travaillent ?
Il faut dire que le numéro est bien réglé. En février 2008, Chez Alstom il déclarait : "J'aime les usines, c'est mon truc" ou chez Mittal : "un pays qui n'a plus d'usines est un pays qui n'a plus d'économie" - Source France Soir et le très beau : "J'aime les usines, j'aime l'industrie et je crois en la sidérurgie" Mais, tous les français, comme le Président aiment les usines et les entreprises. A condition qu'elles permettent à leurs salariés de continuer à travailler et ne soient pas seulement des sortes de musées ou zoo qu'on vient visiter ... avec émotion !
Pour en revenir à "Smartville" à Hambach qu'a t-il déclaré ?
" ... / ... J’aime les usines. Mes prédécesseurs adoraient visiter des laboratoires. Moi, je préfère rencontrer de vrais gens. » Il poursuit sur le traditionnel «travailler plus pour gagner plus» : «Les mots travail et compétitivité ne sont pas des gros mots. » Au dernier étage de l’immense hall de l’usine, les cuisinières font bonjour : «J’ai des copines là-haut. Vous devez bien manger, parce qu’elles ont l’air dynamiques ! » En évoquant les 100 000 véhicules électriques que l’Etat compte acheter d’ici 2014, il se penche vers Dieter Zetsche : «On ne prendra pas que des Smart. Sauf si vous vous arrangez avec Angela Merkel pour délocaliser tout Daimler en France… »
Il est l’heure de partir. Mais le Président se ravise. Son ministre Michel Mercier lui rappelle que l’Etat va verser 1,3 M€ à Smart par le biais de la prime d’aménagement du territoire : «Cet argent, on vous le doit. On préfère investir dans l’économie que faire du traitement social. » Cadeau. En retour, les salariés lui offrent une mini-maquette de Smart : «Je la mettrai dans mon bureau à l’Elysée. Comme ça, je penserai à vous tous les jours.» Rideau" - Source Républicain Lorrain
Aura t-il recours à l'exemplarité vanté par Laurent Wauquiez, lorsqu'il déclare, sans avoir vu ni reçu les salariés de l'équipementier américain Johnson Controls, qui a décidé de fermer son usine de batteries de Sarreguemines (365 emplois), alors qu'on va assembler des Smart électriques à Hambach ?
Il a évoqué leur sort à Woippy. "Je considère comme scandaleux que Johnson ferme et s'oppose à tout projet de reprise", a-t-il dit. "Il n'est pas normal d'empêcher qu'il y ait de la concurrence. On ne peut pas s'en aller et casser." Il a promis de "se battre" pour la réindustrialisation du site et s'est dit prêt à recevoir les dirigeants de Johnson. "J'ai l'intention avant les élections régionales (du printemps 2010) de revenir en Lorraine, parce qu'il y a d'autres sites qui posent problème"
Avant les élections régionales, voila qui part d'un bon sentiment et d'un opportunisme qui ne se cache pas. A condition toutefois que, crise économique aidant, Angela Merckel et les dirigeants de Mercédes ne se voient pas dans l'obligation de relocaliser l'activité ou d'allégér les effectifs et que ... Johnson Control n'aient pas fermé l'unité de production entre temps.
Mais, il l'a dit, il reviendra un jour ... peut être
En attendant le retour du Président en Lorraine en 2010, les Jeunes Populaires lancent une grande campagne de recrutement basée sur l'engagement politique : "Militer, ça change le monde".
" L’idée de la campagne est simple, l’engagement militant des jeunes peut changer le monde : hier militant aux jeunes RPR, Nicolas Sarkozy, président de la République, change le monde à l’ONU, au G20 de Pittsburg et très prochainement à Copenhague.
500 000 tracts seront distribués partout en France, notamment le 17 octobre où toutes les fédérations françaises organiseront, dans le cadre de la semaine de l’adhésion, de grands évènements militants. Le but est de fédérer 5 000 nouveaux adhérents autour de nos valeurs, nos idées, notre travail"
Pour cette campagne, ils ont édité un tract (ci- dessous) qui devrait faire fureur dans les usines ...
Et faire méditer les salariés sur l'exemplarité de l'engagement ... en vue des élections régionales de 2010
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