On vous cache rien, on vous dit tout (3)

Vous connaissez la phrase de Jacques Dutronc dans une de ses célèbres chansons : "on nous cache tout, on nous dit rien"... et bien je vais essayer en trois notes de vous montrer trois coulisses de mon décor : La politique, Les médias, Le sexe.

La troisième partie est sur Le sexe.

Ah le sexe !... Ce qui gouverne le monde. Et moi aussi. Évidemment. La sexualité est un truc que j'ai découvert tard. Très tard. J'étais presque majeur. Avant, je n'étais pas équipé pour et je n'y comprennais pas grand chose... et puis il fallait parler à l'autre. Horreur. Autiste, oui, pas mal. Et puis, en un été, j'ai, je crois, fait tout ce qui pouvait être possible de faire. Pas de la débauche ni de la décadence, juste de l'investigation. 45 jours entre parenthèses.

Je suis de cette génération qui n'a pas connu le rapport sexuel directement sans capote. Nous, nous devions attendre avant de vraiment ressentir le mieux. Alors que la génération d'avant avait eu toutes les libertés, elle nous narguait avec leur nostalgie. Et puis, voilà, montante, la génération qui va voir arriver le vaccin contre cette saloperie. Déjà aujourd'hui, les médicaments ont fait un véritable progrès. Cela fait bien 15 ans que je n'ai pas enterré un de mes potes malades du Sida.

Et puis, je suis d'une éducation aristocratique comme on dit. Mais au sens plein : un groupe au dessus. Pas une histoire de nom ou de rang, quoique. Alors forcément, avec le sexe, c'est pareil. J'ai tenté des trucs, beaucoup de trucs. J'ai même participé à la création d'un journal "Nudus", mensuel sur le porno chic, qui n'a pas vécu au-delà de cinq numéros.

Alors que dans les deux premiers épisodes de cette trilogie ( la politique, les médias), je disais les choses... sur ce sujet, je vais inverser la proposition de départ : On vous dit rien, on vous cache tout. Cela ne serait pas convenable. Pas dans le sens de la bienséance, mais plutôt dans celui du respect de ces moments qui n'appartiennent qu'à leurs protagonistes. Oui, c'est une constance chez moi, je ne parle pas de ce que je vis avec autrui. Ou alors juste en surface...

Je laisse en plus planer le doute, cela me fait sourire. Vous l'aurez compris, ce sujet n'est pas un sujet à exposer, ni à cacher, mais à vivre. Tout le reste c'est de la littérature qui souvent ne fait que déverser un torrent d'obscénités dans les réactions parce que regardé du point de vue de la morale judéo-chrétienne.

Bref, circulez, y'a rien à voir. Mais si vous imaginez, dites vous que vous ne saurez jamais la vérité. On vous cache rien, on vous dit tout... on est un con sans matricule.