C'est en tout cas en s'appuyant sur les modes opératoires de LoveFilm ou Amazon que la ministre envisage donc un futur pour les établissements. Trois critères sont mis en avant : popularité, utilisation par un très vaste panel de consommateurs et satisfaction du service. En somme, il faudrait que les bibliothèques se calquent sur le fonctionnement des sociétés pour mettre en place un meilleur service...
« Nous avons besoin d'offrir quelque chose aux jeunes qui soit nouveau et différent. Vous avez absolument raison de vous énerver, quand des politiciens tels que moi racontent les stéréotypes des librairies de notre enfance, et ignorent les formidables services qui fonctionnent aujourd'hui », explique-t-elle.
Les bibliothèques proposeraient alors un service d'envoi à domicile pour l'emprunt d'ouvrage, pour réinventer leur visage dans ce XXIe siècle. « Pourquoi les librairies ne peuvent pas vendre des livres aussi bien que les prêter ? »