Prenez un joli Scénic bleu tout neuf, mettez-y 7 personnes (minus, Karine, Adrien, Laëtitia, Jean-Mi, Pauline, et moi-même), secouez à 10h20 précises et vous obtiendrez un aller pour Le Mans avec les AFC. Rien de bien significatif sur le trajet. Jean-Mi, moi et Karine nous relayons tour à tour au volant. Deux heures chacun comme le veulent les recommandations sur la route. Laëtitia boit de la bière, Pauline écoute de la musique, Adrien joue du ukulélé (hélas !!) et minus pionce. Sinon, nous nous battons à coups de... grincements de dents et bouderies à cause des CD, parce que presque tout le monde est toujours mécontent. Et nous suçons tous, grâce à l'argent de minus.
Lors de la pause sandwichs vers 13 heures, à part qu'il nous flashe en plein mâchage, Jean-Mi tente de me rassurer parce que je me plains encore de mes kilos en trop. « Mais non t'as pas grossi, tu fais juste davantage femme ». Arg. Oui ça c'est le bruit que je fais quand on m'étrangle.
Nous arrivons au Mans vers 18 heures ; enfin plus précisément, nous arrivons dans les bouchons et les sens interdits (remember last year) du Mans vers 18 heures. Mais cette année, la sécurité est mieux organisée et ne nous regarde pas avec des yeux gros comme ça quand on demande le parking visiteurs. Parking que nous atteignons donc facilement et avant le début du match. Les bonjours ordinaires et les bières.
Dans le parcage, je suis contente de revoir Alain qui est content, lui, que je ne boive plus de bière. Je lui explique tout vite mes récents soucis gastriques qui m'empêchent de m'adonner à la boisson et le match commence ! Pendant ce temps-là, le speaker délire complètement : « puissance Le Mans !!! » Greg vient me saluer, je manque de lui mettre un bon gros vent car je l'ai à peine reconnu... Finalement on discute un peu et on chante. Nous ne sommes pas très nombreux en bas du parcage mais ça tient à peu près malgré la chaleur imprévisible. Sur le terrain, Le Mans ouvre le score juste avant la mi-temps...
Et en seconde période, Le Mans marque un second but. Je commence à avoir l'habitude. Troisième déplacement au Mans, troisième défaite ? Et bien, oui, même si Macaluso réduit le score en fin de partie !! Pourtant, là, on a retrouvé un peu d'espoir, auquel l'arbitre a su très vite mettre fin en sifflant la fin du match...
Après le match, nous nous perdons de façon tout à fait traditionnelle pour aller manger au mc do. La question qui taraude les RS : « d'où viennent les paupiettes ? » et les verres Coca glanés quand on prend un maxi menu (pas moi donc qui remplace les frites par de la salade...). Puis le strip-tease de cinq nancéiens en chaleur sous les yeux du gardien des lieux pendant que les conducteurs font le plein des voitures. J'ai oublié de préciser que je fais le retour avec les RS car ils manquent un peu de conducteurs. Non non je ne retourne pas ma veste en plein dép.
La route est longue, Jé n'arrive pas à dormir par manque de place à l'arrière. On retrouve l'autre Corsa RS à Sommesous où 6 RS partent à la conquête du monde des lapins. Bilan : aucun mort, aucun blessé et aucun civet ce soir. Victoire incontestée des lapins ! À charge de revanche.
Arrivée à Nancy vers 5 heures du matin après avoir traversé un épais brouillard opaque, il fait frais : moins de 10°C. Et arrivée dans les Vosges à 6 heures, après avoir déposé tout le monde au quatre coins de l'agglomération nancéienne (bon d'accord j'exagère un peu quand même) et après que j'ai récupéré ma Saxo enrhumée à Neuves-Maisons. Le jour se lève.