Match Strasbourg-Caen un peu à l'arrache en prévenant les gens la veille. Départ des Vosges peu après le boulot, c'est-à-dire vers 17 heures, et avec Joss, le tout en Saxo. Quarante-cinq minutes plus tard et je touche au bonheur nancéien : le droit de visiter l'appartement de minus et même d'y boire un verre (de coca) !! Laëtitia-vodka sirote une bière, Joss l'accompagne. Minus fume le cigare et me vante les mérites de son appartement. Il a pas besoin. Il est à Nancy. Et je ne vois pas quel meilleur argument il pourrait me balancer. Et tandis que Laëtita et Joss fortifient leur bras, j'enfourche le vélo d'appartement de... minus ou Karine, le problème reste entier.
Nous quittons – pour ma part et comme toujours à regrets – NANCY vers 18 heures. Ce qui est bien, c'est qu'il n'y a plus les bouchons à la sortie de Nancy comme je l'avais remarqué quand nous étions arrivés en sens inverse. Bref, la route se passe, je conduis, minus raconte sa life à Joss ou moi et Laëtitia boit. Rien que du très classique. Tout comme la pause pipi-clope-pipe à l'arrache quelques kilomètres avant Strasbourg.
Nous nous trompons forcément d'entrée et là, des supporters strasbourgeois distribuent des tracts qui commencent ainsi : « si vous lisez ces lignes aujourd'hui, c'est que vous êtes supporter du Racing ». Évidemment, on ne peut s'empêcher de rigoler. Ce qui est moins drôle, c'est que les groupes strasbourgeois réclament le boycott du match... Je me dis que si ça se trouve, on va avoir la grève en tribunes conjuguée à la défaite de Caen... Mais, pour l'heure, il faut tourner tout le temps à gauche pour rejoindre le parcage. Minus, en collectionneur averti, a prévu les écharpes de Caen. Un fabuleux laisser-passer pour le parking visiteurs. Incroyablement vide. En même temps, Caen, c'est pas la porte à côté, en plus avec un match décalé au lundi soir...
Dans le parcage, après une non-fouille pour les femmes et 8€, nous sommes 16, chiffre qui montera jusqu'à 20 au meilleur de sa forme !! Excellente ambiance des caennais dans un stade qui sonne creux, pas de groupes, peu de spectateurs. Les caennais s'en donnent à cœur joie : « le foot le samedi » et plein de bons délires : « clap clap clap oh oui », les compotes Andros, etc. Du côté des tribunes strasbourgeoises, fort dégarnies, comme dit précédemment, on frise le ridicule avec les inévitables sifflets (notamment envers le gardien de Caen, qui aurait blessé un joueur de Strasbourg) et quelques incongrus « allez les bleus ». Pitié, pas l'ambiance de l'équipe de France !!! Et pourtant, quelles similarités...
A la buvette, il n'y a pas de sandwichs à la saucisse au grand dam de Joss ! M'en fiche, je mange les sandwichs maison. Et minus ne veut rien. J'espère qu'il aura pu manger en rentrant...
Enfin, en ce qui concerne le match en lui-même, 0-0 à la mi-temps. Je fais ma commentatrice : « le strasbourgeois essaye de lober le gardien. ESSAYE. » Minus se marre bien. En seconde période, Strasbourg ouvre le score. Caen égalise. Strasbourg reprend l'avantage. Caen réégalise. 2-2, les deux équipes ont montré des choses intéressantes et surtout pour Strasbourg, qu'elle est incapable de tenir un score ou d'enfoncer le clou au bon moment. Caen reste premier de Ligue 2, Strasbourg dernier. Le choc des extrêmes se sera soldé sur un score de parité.
En sortant du stade, nous nous présentons vite fait au caennais, il n'est jamais trop tard pour bien faire... On se souhaite bon retour. Pour nous, ça ira merci. Quoi que... la sécurité nous dit de tracer car il y a eu des bagarres en ville et près du stade avant et pendant le match. Pas la moindre escorte pour autant. Enfin je dis ça surtout pour les caennais qui sont immatriculés chez eux.
Retour à Nancy vers 1 heure du matin, déposage de minus, puis de Laëtitia à Neuves-Maisons et Vosges vers 2 heures. Ça va que j'ai pris ma matinée (feignasse on the road again).