Mais que lis-je dans les Gazettes ?
Martine Aubry a annoncé que de nouvelles têtes allaient faire leur apparition au sein de la direction nationale du parti : François Hollande, Bertrand Delanoë, Laurent Fabius et Ségolène Royal "dès que j'aurai réussi à la joindre".
Mais bien sûr ! Ce ne sont plus des éléphants, mais des mammouths qu'on vous propose (ma moumoute en ce qui concerne Fabius). Quelle rénovation ! Quel sang neuf (et contaminé en ce qui concerne Laulau la moumoute) ! Surtout avec la patronne des Femmes Battues dont on a paumé le numéro de portable. Ça fait classe !
Donc, le PS nous la rejoue "tous unis dans la division", après plusieurs élections truquées qui nous rappellent le référendum algérien des années 60, où on allait dans le bled chercher les électeurs en camion militaire en leur disant "tiens voici deux bulletins de vote, le OUI c'est pour mettre dans l'urne, le NON c'est pour revenir avec le camion". Depuis cette glorieuse époque, le Gabon, l'Afghanistan, le PS et La Poste ont récupéré le concept. La Région Poitou-Charentes a nommé une commission d'enquête.
A ce sujet, avez-vous vu à la télé la "votation" au sujet de la Poste ? Autour de tréteaux artistement disposés sur des trottoirs divers et avariés, de gros musclés pêchaient le passant en lui disant : "Venez donc vous exprimer librement sur la privatisation de la Poste. Etes-vous pour ?" (lire : si tu viens pas, je te pète la tronche). Dès que le pêché arrivait à la Sainte Table de la Votation, une grosse moche apôtre femelle de la démocratie participative lui disait "cochez cette case et signez là" en pointant un index boudiné - mais autoritaire - sur la case "NON". Seul certains anciens membres des forces spéciales (modèle Gouverneur de Californie) qui passaient par là, armés jusques aux dents, accompagnés de chiens d'attaque et avec dans chaque main une grenade défensive dégoupillée, ont osé cocher la case "OUI".
Ce qui explique les résultats...
Bien à vous,
Jacques