Le chômage augmente moins vite en banlieue que dans le reste du pays
Entre juillet 2008 et juillet 2009, le nombre de demandeurs d'emplois dans les zones urbaines sensibles (ZUS) a augmenté de 20,7 %. Soit moins vite que le taux de chômage global sur le territoire qui, dans le même temps, augmentait de 24,3 %, selon des statistiques inédites de Pôle emploi. Deux lectures sont possibles de ce constat.
Optimiste, la première amène à observer que la situation dans les ZUS se dégrade un peu moins que dans le reste du territoire alors qu'on pouvait y craindre une chute brutale de l'emploi.
Pessimiste, la seconde conduit à relever que ces mauvais résultats s'ajoutent à des années de ségrégation et de discriminations et aggravent un environnement social déjà très dégradé.
Avec un taux de chômage qui reste globalement deux fois plus élevé en ZUS que dans le reste de la population. Et une population jeune (moins de 26 ans), dont 40 % des actifs restent sans emploi.