Porte-parole du gouvernement français au sein de la 35ème Conférence de l'Unesco, Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, est venu prêcher la bonne parole devant l'assemblée réunie. Depuis la fondation de l'Unesco, en 1945, un important travail a été mené pour que tout le monde puisse bénéficier de l'éducation.
Pourtant, en 2009, le ministre français constate que 77 millions d'enfants à travers le monde ne sont pas scolarisés et « que 781 millions d'adultes n'ont pas encore eu la possibilité d'apprendre à lire ou à écrire - dont deux tiers de femmes. »
Bien sûr, il faut faire le maximum pour que cela change...surtout en Afrique où le problème est central avec un manque de moyens tant humains que matériels. Engageant la France dans cet effort, le ministre a souligné que l'hexagone conservera son aide au développement « malgré la crise ».
Avec une pleine conscience des limites de compétences et de moyens de l'Unesco, Luc Chatel a tenu à insister sur quelques points pour soutenir l'éducation. Il faudrait en premier lieu aider les écoles primaires à pouvoir fournir un repas le midi pour que tous les élèves puissent venir, même ceux dont les parents ne peuvent pas payer.
Pour les plus âgés, l'enseignement technique et professionnel doit être privilégié. Il permet de donner une chance à tous de rapidement s'insérer dans la société. Mais l'enseignement des arts ne doit pas non plus être laissé de côté. Luc Chatel alors de citer la France en exemple...
Deux autres points sont à ne pas négliger pour vivre dans le monde de demain : l'importance du développement durable ainsi que le numérique. Il est primodial de pouvoir éduquer, dès le plus jeune âge, pour que les effets de notre présence sur terre soient moins nuisibles à l'écosystème.
De gros efforts restent encore à faire pour réduire la fracture numérique. Tout le monde doit pouvoir accéder au numérique et à toutes les richesses éducatives que les nouvelles technologies nous offrent.