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Tour de France : Pascal, le grand frère

Publié le 08 octobre 2009 par Levestiaire @levestiaire_net

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A l’époque où le dopage était le même pour tout le monde, la France avait déjà du mal à fournir des cyclistes valables. Parmi tous les cousins du junkie , il y en eut un qui brilla plus que les autres mais il n’était pas bien meilleur.

6 juillet 1992, la France découvre Richard Virenque, il est vêtu de toutes les couleurs et même de jaune pour la dernière fois avant longtemps, très longtemps. Le lendemain, un accident se produit sur la route de Bordeaux, et son coéquipier Pascal Lino endosse le maillot de leader sans vraiment l’avoir voulu. Il le gardera 11 jours, suffisamment pour que plus jamais personne n’oublie son nom, et pourtant certains ont essayé. En fin de saison, RMO s’en va, Marc Madiot avec, les meilleurs rejoignent Festina, Pascal Lino aussi. En 1993, il remporte une étape, mais le gentil prognate démarre surtout un régime formidable qui va le conduire en 94 sur les traces de Leblanc et Virenque. Le 21 juillet 1994, il termine même 7e à Cluses de la fameuse étape remportée par Ugrumov. Dire que ça sentait la merde serait un euphémisme. Pascal Lino est si sympathique qu’il se classera 11e au final. Bruno Roussel est moins accro que ses coureurs, du coup Pascal part se soigner ailleurs avec le champion du monde en excès de vitesse à Agrigente, au sein du peu sulfureux Groupement. En 99, il concluera sa brillante carrière aux corticoïdes chez BigMat Auber. Le sympathique Pascal était devenu moins fort depuis quelques années. Les Tours 2000 et 2001 ne diront pas le contraire. A-t-il vraiment connu l’EPO ?


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