Il était une fois Margaret Tate (Sandra Bullock), impitoyable et diablement efficace rédac’ chef dans une maison d’édition, dûment crainte et haïe de tous ses condisciples, et Alex Paxton (Ryan Reynolds), son gentil assistant ultra dévoué qui en bave un maximum en guettant une promotion. Le vent tourne pour le tyran en talons aiguilles : son visa expire et faute de solution, elle doit repartir pour son Canada natal ex tempo.
Abusant de sa position dominante, elle demande impose à Alex de l’épouser en blanc (pas comme la pureté, plutôt comme la magouille) en l’échange du simple maintien de son poste. Alex, qui encourt quand même de la taule face à un contrôleur de l’immigration pas dupe et du genre pugnace, accepte mais pose ses conditions : promotion à la clef, divorce discret par la suite, et surtout… week-end au QG familial… évidemment, dans un bled (ravissant mais paumé)… en Alaska, là, de suite.
La fin (de sa carrière) justifiant les moyens, Margaret se fait violence et part aux côtés de son assistant dans une famille de gentils provinciaux un peu zinzins qui se révèle être une sorte de dynastie Kennedy locale (bah oui, s’il était pauvre, ça n’aurait pas pu marcher avec Miss Vuitton). Ils apprennent à se connaître, et le mariage est précipité par Mémé Paxton… mais Margaret qui est prise de remords avoue tout en lieu et place des vœux traditionnels (sérieusement, la plupart des gens disent oui et c’est tout), devant le contrôleur qui a fait tout ce chemin pour la coincer (motivé et donc victorieux).
Bref, elle est reconduite à NY, et alors qu’elle fait ses cartons devant ses collègues soulagés, Alex la retrouve et lui demande sa main – oooowwwwwww, elle pleure, il lui fait un bisou, et là… retour devant l’Elliott Ness de l’immigration pour le convaincre…que cette fois, c’est pour de bon… et croyez-le ou non, en ces temps moroses, une petite histoire comme celle ci fait briller les petits yeux émus d’Allociné .
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble