FRÉDÉRIC MITTERAND
« CAS DE PÉDOPHILIE RÉPUBLICAINE »
IL VA S'EXPLIQUER...
Des révélations dérangeantes pour le récent ministre de la Culture, Frédéric Mitterand et son livre"La Mauvaise Vie" (publié en 2005) qui relate ses expériences de tourisme sexuel et qui fera son mea culpa mieux que devant la justice ce soir au journal télévisé de TF1 (sous censure du président) : « Marine Le Pen accuse le ministre de la Culture d'avoir pratiqué le tourisme sexuel avec des "petits garçons". Le tourisme sexuel, oui, Frédéric Mitterrand l'a pratiqué et il le confie très largement dans son ouvrage en n'omettant aucun détail ».
La polémique existe et peu importe si c'est l'extrême droite française qui la lancée, on ne plaisante pas avec les moeurs (Sarkozy s'est fait élire président de la République sur le fond électoral du programme du FN de Le Pen, n'oublions pas son coup de karcher au relent nationaliste et nauséabond qui lui a permis de passer), si les faits devaient s'authentifier dans les confessions du personnage principal du livre qui ne serait autre que Frédéric Mitterand lui-même, il devra payer de son poste ministériel, il n'y a pas de raison qu'on protège les plus forts, les plus connus,les notables, alors qu'il y a les petits qui subissent la justice tous les jours, on ne peut pas tolérer une justice à deux vitesses.
Si Frédéric Mittérand doit démissionner, qu'il le fasse et qu'il soit poursuivi par la justice si ses fantasmes sur des garçons sont la réalité et sur des mineurs à plus forte raison !
On peut toujours dire que c'est aller vite en besogne, qu'on ne fait pas le pugilat d'un politicien au nom célèbre en directe sur un plateau de télévision, qu'il faut éviter les amalgames, mais tout de même les écrits de Frédéric Mitterand, un ministre de la Culture et de la Communication, peuvent être qualifiés d'insupportables aux yeux de la critique, certes violente, qui a commencé par une campagne de l'extrême droite qui n'est pas la mieux placée pour faire la leçon de morale, rejointe aujourd'hui par la gauche et la droite, finalement, il appartiendra au président Nicolas Sarkozy de décider- s'il démissionne ou pas, s'il est coupable de pédophilie... ?
Il ne faudrait pas que sa position élevée de ministre lui serve de levier idéal pour une propagande quelconque dans l'atteinte des mœurs, de la banalisation du viol moral des jeunes, fussent-ils garçon, d'une apologie des transgressions des mœurs sur la sexualité, alors qu'il est éminemment condamnable que des Européens (surtout ministre) aillent dans les pays du Sud profiter de la détresse et de la prostitution forcée des enfants, mais il n'a pas écrit un livre en expliquant ça, ce qui ne signifie pas non plus qu'il l'encourage, mais toutes autres interprétations pourraient aussi le supposer.
Frédéric Mitterand a un devoir de réserve et de neutralité comme homme politique d'Etat de conduite irréprochable, à côté de la présidence de la République, il doit être inattaquable, ce qui n'est plus le cas avec cette polémique qui fait trembler l'Elysée, il ne s'agit pas de dire que ce n'est pas grave, sur les questions d'éthique, c'est la crédibilité de tout un gouvernement qui est en jeu.
Il manquerait plus que cela de ne pas reprocher à l'extrême droite du FN français de ne pas déclarer de tels faits portant atteinte à l'éthique et aux bonnes mœurs des Français, qui d'autre l'aurait fait d'ailleurs, pas Nicolas Sarkozy qui semble ne pas voir malice à de telles pratiques même hallucinées par son ministre de la culture-écrivain.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 09 octobre à 18:46
cet article est si mal rédigé qu'il perd toute crédibilité.