Oui, les silicones sont nocifs pour l’environnement et donc, indirectement, pour notre santé.
Oui, ils pourraient avoir tendance à imperméabiliser voire « étouffer » la peau et le cuir chevelu.
Non, ils ne sont pas indispensables à nos produits cosmétiques car ils n’ont qu’une action de surface : ils ne présentent aucune biocompatibilité avec la peau et les cheveux, et, contrairement aux huiles végétales, ne traiteront jamais une peau dénutrie ou déshydratée.
Mais voilà…
Les silicones sont extraordinaires pour améliorer l’ordinaire de la beauté.
> Ils lissent, démêlent et font briller la fibre capillaire.
> Ils permettent d’obtenir des crèmes aux textures hallucinantes de douceur, de matité et/ou d’évanescence.
> Ils constituent d’excellents dispersants pour les pigments des produits de makeup, et leur confèrent plus d’homogénéité et de tenue.
Personnellement, je ne m’en suis jamais passée pour le soin des cheveux (notamment dans les après-shampoings), mais jusqu’à très récemment, je les évitais dans les crèmes visage, d’autant plus que je n’apprécie pas trop l’effet « caoutchouteux » très artificiel des produits qui abusent des silicones (à la Estée Lauder par exemple).
Jusqu’à ce que…
... j’essaye le merveilleux Yuza Sorbet d’Erborian, que m’a donné la fondatrice de la marque après que je l’ai interviewée (ici). Une crème pleine de silicones (j’ai vérifié), mais tellement bien formulée que ma peau très assoiffée n’en a eu cure. Elle est encore plus hydratée et rebondie que d’habitude. Et quelle texture agréable, quel plaisir à appliquer !
Pour me rattraper, je me démaquille avec un produit pour le coup très naturel, la Brume Lactée Démaquillante de Doux Me, qui contient des huiles végétales bourrées d’acides gras parfaits pour nourrir et réparer mon épiderme...
Et voilà... Personne n’est parfait !
Pour reconnaître les silicones dans les listes d’ingrédients, traquez les molécules en –methicone (dimethicone, cyclomethicone…) ou en -siloxane (cyclopentsiloxane…).