X77777777777777777777777777X L'Assassin royal, Tome 1 :
L'Apprenti assassin
de Robin HOBBEditions France Loisirs,
2004, p. 568
Première Publication : 1995
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Robin Hobb, de son vrai nom Margaret Astrid Lindholm Ogden, née le 5 mars 1952est un écrivain américain de fantasy
Les treize volumes en français de l’Assassin royal sont désormais regroupés en quatre tomes : La Citadelle des ombres (environ 1000 pages par tome) chez Pygmalion.
Les Autres Tomes de L'Assassin royal :
- Tome 2 : L'Assassin du roi -
- Tome 3 : La Nef du crépuscule -
- Tome 4 : Le Poison de la vengeance -
Résumé de quatrième de couverture :
Avis personnel :
++++++
Et me voilà lancée dans un nouveau long cycle de fantasy... et je remercie Sire Yohanan ! A cause de lui, non seulement je vais devoir lire les douze tomes suivants, mais avant, je vais surtout devoir les acheter ! Bon, les trois tomes suivants attendent dans ma bibliothèque, c'est déjà ça...++++++Bref. Essayons de donner un avis qui soit un minimum construit. Commençons par l'histoire. Celle-ci, à l'instar des autres cycles de fantasy, prend naissance dans un monde entièrement créé par Robin Hobb (je remercie d'ailleurs la carte installée dans les premières pages, qui plus d'une fois, m'a permis d'y voir plus clair !). Ce monde est appelé Six-Duchés. Au premier abord (en regardant la carte), je trouvais cet univers assez petit (comparé aux autres cycles que j'ai pu lire), mais finalement, c'est suffisant, du moins pour ce premier tome. En effet, le héros passe la majeure partie de l'intrigue aux alentours de Castelcerf et ce n'est que dans les derniers chapitres qu'il part en voyage plus longuement, à Jhaampe, chez le peuple des montagnes. L'intrigue principale n'est pas véritablement définie, on suit simplement Fitz (qui signifie "bâtard") au cours des années, de l'âge de six ans lorsqu'on le découvre, jusqu'à sa quinzième année environ. Je pensais au départ, que l'intrigue de ce premier tome serait liée à la quête d'identité du héros, car plusieurs fois on fait allusion à sa mère, mais jamais on ne s'y arrête vraiment... Peut-être dans les tomes suivants ? En tout cas, l'élément me paraît important pour la suite, mais peut-être que je me trompe complètement... Par contre, on apprend très vite qui est le père de Fitz, ce qui lui vaut d'ailleurs ce surnom, et la plupart des ennuis qui l'attendent ! Les évènements liés à ces ennuis et à l'apprentissage du jeune homme, au fil des années, s'enchaînent rapidement et habilement. Aucun temps mort ou période d'ennui, on est vite lancé dans l'action ! ++++++Ce que j'ai le plus apprécié dans ce premier tome, ce sont les personnages, leurs personnalités et leurs relations mutuelles. A commencer par le héros qui, loin d'être le grand gentil, possède en lui des parts d'ombre non négligeables. Elément le plus flagrant : quel est son nom ? D'où mon hypothèse concernant la quête d'identité, un peu comme les romans de chevalerie, dans lesquels le "héros" reçoit des noms de la part des personnes qui l'entourent, n'existant ainsi jamais vraiment par lui-même jusqu'à ce qu'il prouve sa valeur, devienne une personne à part entière et récupère un nom, une humanité... (Lancelot qui finit par découvrir sa véritable identité au fil de ses aventures) Fitz, dans ce premier tome est très jeune et n'existe qu'à travers les autres. Burrich le prend sous son aile et l'afflige de ce nom car, comme le précise l'auteur, il appelle toujours les choses par leur nom. Plus loin, Patience, l'épouse de son père, veut lui donner le nom ô combien banal de Thomas, mais ne l'utilise que rarement. Je ne serai pas surprise que, par la suite, cette affaire de nom soit mise en avant - surtout que le choix du nom est une chose très importante dans cet univers, chez les dirigeants (le roi régnant s'appelle Subtil, ses fils se nomment Chevalerie, Vérité, Royal,...) -, et que Fitz retrouve une identité après avoir fait ses preuves. A cause de sa condition de bâtard, il est amené à côtoyer une profonde solitude et de dures épreuves et devient ainsi particulièrement touchant et attachant. Il grandit sans vraiment d'amour, subit les travers de la part de nombreuses personnes, a plusieurs fois envie de tout abandonner, et continue pourtant... Petit garçon puis ensuite adolescent, on a souvent envie de le prendre dans nos bras et de lui apporter du réconfort... Bon, j'arrête là mes divagations et reprends sur quelques mots concernant les autres personnages. Robin Hobb parvient très intelligemment à offrir des personnalités intéressantes à toutes les figures gravitant autour de Fitz, et pourtant, elles sont nombreuses ! Chacune a une histoire particulière et approfondie, et appelle à des découvertes futures. Je me suis particulièrement attachée à Burrich, Vérité, Umbre, Patience, Kettricken et même le Fou qui cache un passé certain... Bref, il y en a pour tous les goûts !
++++++Enfin, parlons brièvement de la forme, du style. Pas grand chose à signaler de ce côté-là. Il n'y a pas de difficultés concernant cette lecture. Comme je le disais plus haut, les longueurs sont rares, les descriptions et les dialogues bien équilibrés. J'ajouterai que j'ai apprécié le fait que le récit se passe à la première personne. Fitz raconte son histoire, une fois adulte, se souvenant des premières années de sa vie, ce qui évidemment, aide à forger une intimité entre le lecteur et lui. Enfin, dernier point positif : les quelques paragraphes en italique au début de chaque chapitre, qui apportent des informations "historiques" concernant le monde, ou des informations supplémentaires concernant tel ou tel élément important, que l'on retrouvera dans le chapitre concerné...
++++++Pour résumer : merci Sire Yohanan pour ce très bon moment de lecture !
Les Petits [ + ] :Histoire intéressante. Héros touchant.
Personnages aux personnalités approfondies. Une lecture très agréable.Les Petits [ - ] : 13 tomes à acheter...
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