Silvio Berlusconi vient de voir sa loi lui octroyant l'immunité déclarée illégale par le Conseil Constitutionnel italien pour rupture de l'égalité des citoyens devant la loi.
En France, nous sommes nombreux à nous réjouir de ce nouveau déboire de Berlusconi, même si sa popularité reste grande là-bas. Mieux, les médias français entonnent tous des chants joyeux à cette nouvelle transalpine. Chacun trouvant donc parfaitement logique qu'un chef de gouvernement ne puisse pas bénéficier d'une immunité le temps de son mandat car sinon il ne serait pas à égalité de traitement avec les autres citoyens de son pays.
Par contre, je n'ai entendu AUCUN journaliste faire le parallèle avec la situation en France dont s'est pourtant inspiré le tonitruant Silvio pour rédiger son texte. Chez nous, le président jouit d'une immunité quasi-totale le temps de son mandat, mais il semble que notre Conseil Constitutionnel ne soit nullement dérangé par cette rupture d'égalité.
Pas plus que nos journalistes d'ailleurs qui omettent même d'en parler.
Etonnant, non ?
Dominik