Alors qu’en France et en Europe s’installe une crise du lait et que nos agriculteurs n’hésitent pas pour manifester à déverser des millions de litres de lait dans les champs… l’affiche suivante n’aura jamais été autant d’actualité. L’amour serait il dans le pré bio?
Cette agriculteur n’est pas une vache à lait. Des magasins qui respectent les producteurs, ca existe!
Le lait bio, véhicule de valeurs ? et donc ne connait pas la crise?
On a d’un côté:
- Consommateurs à la recherche d’un prix toujours plus bas…
- Relations difficiles entre grande distribution et industriels, entre industriels et
producteurs
- Pression de la grande distribution… qui se résume par forte dépendance des producteurs aux industriels.
- Prix soumis aux aléas du marché international
- Et au final, producteurs sous pression utilisant tout un arsenal de produits sensés augmentés la productivité de leurs vaches.
Le bio résiste pour de nombreuses raisons car il s’inscrit plus déja
- Relation de confiance entre distribution et producteurs (charte)
- Relation de confiance entre distribution et consommateurs (charte)
- Payez au juste prix les producteurs (et non pas essayez de tirer au maximum et faire des conditions de paiement de folie)
- Parce que certains consommateurs sont prêts à payer un peu plus un lait sans pesticides.
- Parfois se mettent en place de nouveaux circuits de distribution, ou une distribution plus équitable qui évite de mettre les producteurs sous pression, qui permettent de limiter/atténuer les variations de prix du marché du lait.
Le slogan ‘vivre mieux avec moins’ n’aura jamais été autant d’actualités aussi pour les producteurs de lait, qui serait plus ‘vivre mieux en produisant moins mais mieux’
Ce sont deux systèmes à la vision complètement différente, l’une basée sur le quantitatif (avoir du prix à tout prix, peu importe)… et l’autre sur le qualitatif, le respect de l’homme et de l’environnement, dans une démarche plus équitable.
Crise en France ou en Europe? En tout cas, nos amis des Pays du Sud subissent déja depuis longtemps un marché déja faussé par les pays riches, totalement subventionné.
La question semble plutot pour nous: le lait (et l’alimentation en générale) doit il s’inscrire dans une économie de marché capitaliste (produire un max. avec le moins possible pour vendre au plus grand nombre sur la planète) ou dans une économie localisée (produire pour ses propres besoins alimentaires) ?
Plus d’informations,
– Comparaison entre éleveurs européens et africains de l’ouest: Crise du lait : et si la modernité, c’était l’élevage familial? (AVSF)
- Des millions de litres de lait dans les champs, Ouest France (17/09)
- Le Lait bio décolle et attache sa ceinture, Ouest France, (17/09)
- Dossier Crise du lait vu par Marianne 2 (Mai 2009)
- Les marges du lait seraient raisonnables (Figaro 27/09), d’apres un observatoire mis en place par le gouvernement, aléa du marché international