663 visiteurs mercredi 7 octobre 09 sur le thème de l’école
Paulo nous a envoyé des photos de la sortie du 4 octobre 09 . Appréciez celles de Reynier vous montrant combien ce lieu était imposant et important.Vous trouverez aussi quelques renseignements concernant l’église Ste-Marie de Villehaute . Merci Paul.
Dolmen de la Colle
Reynier
A Villote
“Entre la route de Tourtour et celle de Vérignon, sur une colline que côtoie, à l’est, le canal de Fontigon, et l’ancienne voie aurélienne, se dressent encore les ruines de l’antique chapelle de N-D de Villehaute. D’après une charte du cartulaire de St Victor de Marseille, postérieure à 1048, mais antérieure à 1060, sa construction serait l’oeuvre d’un ceratin Armaricus. Elle fut dotée par Guy Truan , seigneur de Villehaute et Elzéar, qualifiés de chevaliers, et consacrée par l’évèque de Fréjus, Bertrand 1°, sinon en fait, du moins en droit, car il fulmine dans la charte l’ex-communication contre quiconque attentera “à sa dignité ainsi qu’à celle de son cimetière”.
En Mars 1058, ND de Villehaute reçoit encore d’autres terres cultes et incultes, prés, sources etc…par donations à Saint Victor, faites par les mêmes auxquels se sont joints Pons de Vignis et Rannulfe Ascherius. Puis en 1060, c’est Guy d’Ampus (Guido d’Empuris) qui donne à Saint Victor la dîme de toutes les terres qu’il possède encore et la tasque sur celles-ci, lorsqu’elles seront travaillées par les hommes du monastère, avec le pâturage, nécessaire aux troupeaux des moines.
Au XI° siècle , l’église de Villehaute émarge pour une mesure de blé, dans la nomenclature des prieurés du monastère. En 1079 , le pape Grégoire VI confirme Villehaute à St-Victor; en 1113, c’est le pape PascalII et en 1135 ,InnocentII.
N-D de Villehaute fut ruinée de fond en comble par les bandes de Raymond de Turenne. Il n’en subsiste que les quatre murs et l’abside en cul-de-four. La nef , unique, bien orientée, est précédée de la cella des moines et n’a qu’une porte latérale. Les fenêtres en meurtrières, sont par paires de chaque côté, plus une au fond de l’abside, avec voussure et parements en tuf.”
EXtraits de la Monographie d’Ampus - Commandant Laflotte - 1926