Mon premier John Grisham. Outch. Que je me suis ennuyée. Je gardais un vague souvenir du film, que j'avais aimé, et c'est véritablement ce qui m'a tenue d'aller jusqu'au bout.
(Je l'ai refermé avec un soupir de délivrance: *Enfin fini! Aaahhh!* Sous le regard de mon Chéri, qui secouait la tête, ne comprenant pas que je puisse lire jusqu'au bout un livre qui me barbe. Bah oui. Parfois, mon Chéri, ma ténacité m'étonne moi-même. Bref.)
L'histoire n'est pas mauvaise. Deux juges de la Cour suprême sont assassinés, à quelques heures près. Les hommes n'avaient pas d'affinités mais il est clair qu'ils sont liés, ce ne peut être qu'une banale coïncidence. Pour quelles raisons les a-t-ont tués? Et qui se cache derrière ces meurtres? Le pays entier est bouleversé. Pendant que son professeur (et amant) est en deuil de son idole (Rosenberg), Darby Shaw, brillante étudiante en droit, tente de découvrir quel est le lien entre les deux magistrats tués. Elle établit un lien fragile mais croit elle-même que cela ne vaut rien. Jusqu'à ce que son amant présente son petit mémoire à un ami du FBI. Dès lors, sa vie devient un cauchemar.
John Grisham est le maître incontesté du «legal thriller». Ah. Bon. Peut-être que le «legal thriller» n'est pas un genre pour moi? J'ai trouvé ça lent. Infiniment lent. Longue mise en place. Beaucoup de politicaillerie. (Argh.) Ce sont les 50 dernières pages qui sont les meilleures. Ça vous donne une petite idée de mon calvaire(!) Je pense que l'adaptation a eu la main heureuse pour les coupures et c'est tant mieux, le film est de beaucoup supérieur au roman. À mon humble avis. (Si je puis me permettre, dans le genre legal thriller, j'ai adoré le film «Jeux de pouvoir» (v.f. de State of play) avec Russell Crowe.)
Je lirai peut-être «Le client» un jour. Dans quelques années... Pour notre malheureux pélican: 2.5/5
5/60