Au commencement étaient les bookmarks. On surfait au hasard. Au risque du wilfing (rappel - WILF: What I Was Looking For?) On utilisait les moteurs de recherche. On bookmarquait des liens. On les hiérachisait un peu. On accumulait. On n'y voyait plus rien. On oubliait. Et on s'en remettait au moteur de recherche. Toujours plus puissant. Toujours plus efficace.
Vint l'agrégateur, Netvibes, entre autres. pour tenter de trier, de hiérarchiser. A base de flux rss. Quelque chose de vivant. D'actualisé. Avec la possibilité de vidualiser facilement les contenus. Vint l'ère de l'accumulation. Et le constat amer que suivre des centaines de flux s'avérait impossible et chronophage.
Il y eut les delicio.us, les digg. Tagage, votes. Hiérarchisation des contenus. Un moyen de s'y retrouver un peu mieux. Avec le risque d'accumulation. De saturation. Le risque de voir ausssi son propre schéma de hiérarchisation évoluer avec le temps. Relativité et aléas du tagage.
Pearltrees n'est pas à proprement parler un réseau social, mais on peut y voir des possibilités d'échanges entre utilisateurs. Un outil de datamining. Un outil de crowdsourcing. L'agrégation de contenus et l'émergence de points de convergences. On peut aussi espérer une approche graphique permettant de corréler proximité des perles et autorité des utlisateurs sur un sujet donné. Pas de qualification des types de contenus. On présuppose que les utilisateurs sont sincères dans leur tri.
Un projet à suivre. Un service à tester.
Enjoy!