Folle d'elle

genre: gros coup de Barr
année: 1998
durée: 1h20

l'histoire: Marc, un photographe, se débat avec ses problèmes financiers et professionnels. Lisa, conseillère bancaire, ne veut plus entendre parler des hommes depuis son divorce. Un couple d'homosexuels décident de transformer Marc en idéal gay masculin et demandent à Lisa de le recevoir chez elle.

la critique de Eelsoliver:

Oh, la belle chiasse que voilà ! Déjà, que peut-on espérer d'un film avec Ophélie Winter ? Une purge... Gagné ! Mais le terme est encore trop faible pour qualifier cette comédie navrante sur fond d'homosexualité refoulée. Mais le réalisateur, Jérôme Cornuau, place la barre très haut.
En effet, l'histoire (enfin... l'histoire...) nous présente Marc, un photographe, encore resté adolescent dans sa tête.

Ce dernier a été très déçu par les femmes et il a des soucis financiers. En attendant que sa situation se stabilise, il vit donc chez un couple d'homosexuels.
Là, il fait alors la connaissance de Lisa, qui le croit gay. Mais Marc tombe amoureux d'elle: il devient alors son meilleur ami. Lisa a également des sentiments pour lui.

Oui, mais voilà, Marc est homo et puis elle a été tellement déçue par les hommes... Autant de problèmes passionnants que Jérôme Cornuau tente de refourguer dans cette comédie navrante et consternante. Et puis, sur le fond, folle d'elle se veut être un film sur l'homosexualité.
Mais finalement, cette comédie nullarde ne cesse de jouer sur la caricature. Au final, cela dessert la communauté gay.

Ainsi, on verra Jean-Marc Barr faire la follasse pour faire croire à Lisa qu'il est bien homo, mais ses instincts virils le rattraperont, et il couchera avec elle.
De son côté, Lisa culpabilise: pourquoi a-t-elle couché avec un homosexuel ? Hein ? Mais qu'est-ce qui lui a pris, bordel ? Mais elle finira par découvrir la vérité: Marc est un hétéro en vérité...
Allez, c'est bon, j'arrête de parler de cette merde puante, qui en a non seulement la couleur mais également l'odeur.

Note: