« les kamikazes de la marine impériale japonaise ne frappèrent jamais des cibles civiles. Ce qui choquait les Occidentaux, c'était le suicide élevé au rang de stratégie militaire, alors qu'il est partie intégrante de la vie du guerrier japonais. Les boutons d'uniforme des kamikazes s'ornaient d'une fleur de cerisier, symbole de la beauté éphémère, car ils effeuillaient sans regret leur jeunesse. A l'instar des anciens, ils estimaient qu'une belle mort honore toute une vie. Ne voir en eux que des fanatiques manipulés par la propagande, c'est nier leur dimension de héros tragiques. »
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Extrait de l’article de Eric de Saint Angel sur le documentaire "Kamikazes", TéléObs du 24 septembre 2009, page 78 :