En France, les dernières élections des parlementaires européens ont permis de souligner l’engouement d’une partie des Français pour les questions relatives à l’écologie. Ce souci de protection de l’environnement s’est exprimé, depuis quelques années, autour du leitmotiv «développement durable ».
Le monde des nouvelles technologies n’a pas échappé à ce mouvement. Ainsi, les minitres de l’industrie et de l’écologie mettaient-ils en place un groupe de travail « Développement Eco-responsable et TIC » (DETIC) afin de réfléchir à la conciliation des nouvelles technologies et des préoccupations environnementales. Ce groupe de travail a rendu, en septembre dernier, un rapport au terme duquel il formule 15 recommandations pour conjuguer nouvelles technologies et écologie.
Ces recommandations sont variées et vont de la mise en place de «composants et de produits plus durables en privilégiant l’interopérabilité des systèmes, et la co-conception matériel + logiciel » à «l’Evaluation de l’empreinte carbone de l’entreprise » grâce aux nouvelles technologies.
Ce rapport s’adresse à un public très large et s’applique notamment à tous les types d’entreprises : de la très petite entreprise, au gros groupe multinational en passant par la grosse PME.
En effet, les entreprises se doivent de mener une politique «environnementale » cohérente pour plusieurs raisons :
- La première, et la plus évidente, tient aux préoccupations écologiques en elles-mêmes ;
- La deuxième raison prend en compte l’importance de l’image de marque de l’entreprise, surtout à l’heure de l’e-réputation où certaines sociétés se trouvent malmenées sur l’internet, les forums et autres réseaux sociaux. Une action environnementale encadrée par une bonne communication offre un réel « plus » indispensable.
- La dernière raison est pragmatique puisque, comme le montre le rapport, une politique cohérente au niveau environnemental permet aussi, bien souvent, de réaliser des économies financières en procédant à des investissements calibrés. Dans un contexte de crise, ces recommandations sont d’autant plus importantes.
Toutes ces recommandations prouvent que l’entreprise se doit de réfléchir, désormais, à moyen terme sa politique de nouvelles technologies compte tenu de toutes les retombées, notamment juridiques, qu’elles produisent : droit social, fiscal, propriété intellectuelle, protection des données à caractère personnel… Un avocat peut être un allié précieux afin de prendre en compte tous ces aspects.
Références :
Rapport du groupe de travail « Développement Eco-responsable et TIC » disponible sur le site du Ministère de l’Economie – voir le document