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Le dogme de la libéralisation.

Publié le 07 octobre 2009 par Marx

                    Derrière des mots se cache la réalité. Il n’est pas plus question de libéralisme que de capitalisme sauvage que de néo libéralisme. On veut bien faire croire au dogme du point de vue idéologique. Il n’en est rien, le capitalisme peut à la fois privatiser ou nationaliser et s’accorde parfaitement d’un certain compromis et s’accommode des services publics. N’allons pas chercher les grandes idées ni de fabuleux économistes. Les idées et les grands économistes ne sont là que pour justifier les actes de la bourgeoisie et de ses dirigeants et la suprématie de la classe dominante. On désigne à tord, à propos des privatisations, cette politique de « politique économique » moderne, compétitive etc… et les qualificatifs ne manquent pas. Or, c’est tout sauf une politique économique. C’est la main mise maffieuse sur la propriété publique . C’est une expropriation au profit d’amis à des fins d’enrichissement. Aux USA et en Italie telles étaient les pratiques de la maffia, détournement d’argent public, pressions, chantages en tous genres, toujours pour la bonne cause ou pour les œuvres caritatives particulières pour quelques particuliers déjà richement dotés. Ce n’est pas de la politique , c’est du gangstérisme, souvent les deux s’accordent . Les grands groupes capitalistes se partagent le monde et les réseaux d’influence, exactement comme les gangs. Les gangs ne sont qu’à l’image du système et restent gangs  qui n’ont pas réussi, comme le prouve la triste réalité en Russie avec la libéralisation économique. Comme la maffia, la classe dominante a ses parrains et ses « pistoléros » se nomment armée US. Là les hommes de main sont en uniforme et DSK dirige le cabinet des experts comptables, ceux qui relèvent les « compteurs ». Chaque quartier du monde a ses parrains en second, en France, en Allemagne, au Japon, en Angleterre etc.. Il y a bien quelques guerres des gangs comme dans tous les milieux maffieux et les victimes sont toujours ceux qui n’y sont pour rien. En fait la maffia et la bourgeoisie s’enrichissent sur le dos de ceux qu’ils exploitent, l’une a ses codes dits « d’honneur » et l’autre ses lois, avec les uns comme les autres, les mêmes finalités et souvent , les mêmes pratiques. Toutes les deux recrutent, l’une des gachettes , l’autre des armées. La différence réside dans la puissance de feu, la bourgeoisie est plus perfectionniste, ses armes sont à destruction massive. L’argent des particuliers et des Etats les intéresse et ils vivent sur le travail des autres.
                 N’allez surtout pas dire à un parrain maffieux qu’il fait dans le dogme de la libéralisation, il risque de vous rire au nez . Ca c’est pour la façade des bourgeois qui habillent leurs pratiques par des mots convenables et souvent par l’inverse de leurs significations réelles. Dans la bonne société les maffieux emploient le même vocabulaire. Mais entre eux leur jargon en dit long et ils se comprennent sans interprètes. Le capitalisme a ouvert la mondialisation et le gangstérisme le suit de prés, de tout prés, de si prés qu’il y a confusion. En fait ils sont les mêmes et des « bobos » de croire que la bourgeoisie a une politique alors qu’elle n’a que des intérêts qui ne sont pas les nôtres ni de ceux qui bêlent avec le troupeau des bien pensants de l’idéologie dominante.

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