Ça veut dire gestation d'un nouveau fœtus dans un utérus déjà rempli. Ou comment, alors qu'on est déjà enceinte, un nouvel embryon peut se développer à partir de l'ovule d'un cycle postérieur à la première grossesse. La chose est assez courante chez les lapins, les blaireaux, les chevreuils, les vaches ou encore les truies. Chez les chevaux ou les humains, elle est extrêmement rare et même dangereuse : la superfétation se soldant souvent par la mort du second fœtus, voire du premier, aussi. C'est pourtant ce qui vient d'arriver à Julia Grovenburg de l'Arkansas qui, après l'échographie de son fœtus « normal », s'est rendue compte qu'un second avait poussé, deux semaines et demie plus tard. Ce qui signifie que, si tout se passe « bien », Julia Grovenburg de l'Arkansas devra accoucher deux fois en deux mois. Et Sainte-Beuve disait « la nature veut qu'on jouisse de la vie le plus possible, et qu'on meure sans y penser ».