Un journaliste du Grand Echo du Nord décrit la Clinique Psychiatrique D'Esquermes , maison d'hydrothérapie et de convalescence en 1931/
"Nous n'avions jamais supposé que cet établissement fût aussi vaste. C'est une véritable petite ville, avec de multiples bâtiments aux murs blancs intérieurement et extérieurement. Il y a des cours spacieuses agrémentées de verdure et un grand jardin planté d'arbres d'essences diverses.
A la belle saison, de véritables colonies d'oiseaux se nichent dans les frondaisons et il fait bon se promener dans les allées ombragées.
Dans les différentes salles règne la plus scrupuleuse propreté aussi bien dans les appartements occupés par les malades aisés que dans les salles où sont soignés les indigents.
Les infirmiers et infirmières sont patients et exercent une surveillance incessante. La nourriture est saine et nutritive."
Le journaliste esr allé cette année-là visiter la Clinique à la suite de l'attentat subi par le Directeur, Mr Raviart, sur qui une de ses patientes, tira cinq balles de révolver 6/35.
La vie de l'éminent psychiatre, qui habitait rue Verdi, ne fut pas en danger, mais l'émoi fut grand à la suite de cette affaire médico-sentimentale, dont on parla longtemps.