Une histoire explosive, les ramifications paranoïaques de la vie dans la ville » : tel est le pitch des Noeuds blancs, titre d'un livre qui surgit sans prévenir au milieu de cet étonnant roman qu'est La Ville absente. Ces n uds blancs, qui « sont comme des mythes gravés dans les os du crâne », renvoient à une langue commune et originelle. Mais plus qu'une matrice gentiment théorique, Ricardo Piglia fait de ces noyaux durs de véritables ressorts de fiction. Très vite, ils agissent sur son récit en en démultipliant, en en dénoyautant les trames. Si bien que ce court roman déborde, foisonne et surprend d'une manière incroyable.