Les stocks options, des outils pertinents surtout en période de crise

Extraits d’article d’Usinenouvelle.com

Alors que toutes les études montrent que la modération salariale est de mise, quand ce n’est pas purement et simplement un gel des salaires, l’avocate Emmanuelle Rivez-Domont du cabinet Jones Day estime que les stocks options sont un très bon moyen de fidéliser les salariés en période de vache maigre. 

On constate un gel des salaires. Comment, dans ces conditions, avoir une politique pour retenir les meilleurs éléments ?Je conseille aux entreprises qui me consultent d’instituer un lien, au moyen terme, avec les collaborateurs qu’elles veulent fidéliser. Pour cela, l’intéressement peut être mis en œuvre. De même, un plan de stock-options est un outil adéquat. Cela ne coûte rien à l’entreprise immédiatement. C’est une promesse de revenus futurs pour le salarié.

Actuellement, les bonus et autres stocks-options sont régulièrement dénoncés, y compris par le chef de l’Etat. Pensez-vous vraiment que ce soit le bon moment pour en distribuer ?Il ne faut pas tout confondre. Les bonus des traders n’ont rien à voir avec les stock-options. N’oublions pas que ce mode de rémunération est apparu notamment dans les jeunes entreprises innovantes. Comme elles n’avaient pas les moyens de verser des salaires comparables aux plus grandes, elles ont proposé de distribuer des actions dans des conditions avantageuses.

On est loin des excès de certains, souvent mis à l’index, peut-être avec raison. Je vous rappelle que celui qui accepte les stock options prend un vrai risque. Si l’entreprise ne décolle pas, les plus-value ne seront pas au rendez-vous.

Les conseillez-vous à toutes les entreprises ? Ou seulement à certaines ? 

L’énorme avantage d’un plan de stock options est la facilité avec lequel on peut le mettre en place. C’est plus simple qu’un accord d’intéressement. Après, il est facile de l’adapter selon les salariés qu’on veut fidéliser.Cette forme de rémunération différée demeure un très bel outil notamment pour les TPE ou les PME. De même, il est plus adapté pour des cadres qui maîtrisent des rudiments de techniques financières. Rien de tel pour une entreprise qui veut motiver ses bons éléments.

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