La scène se déroule lors du Festival du livre de Wigton, à Galloway, ancien compté de Wigthwnshire (Écosse). Un chroniqueur du Guardian, Sam Leith, discute avec l'auteur et éditeur Sutart Kelly, confortablement installés dans d'épais fauteuils, avec pipe et whisky.
Et les vapeurs littéraires mêlées à la tourbe des verres induisent forcément quelques petites indiscrétions littéraires, et autres commentaires lapidaires.
Porno, de Irvine Welsh, se fait condamner pour être « un livre sexiste et vicieux ». Bim, dans les gencives.
Et Stuart enchaîne avec le denier tome de Potter, « moralement paresseux ». Re-bim.
Elfriede Jelinek, ancien Nobel, en prend aussi pour son grade : il est « presque illisible ». RE-re-bim.
Dan Brown n'est pas en reste : « That's just shooting fish in a barrel », lance Sam Leith, fort belle expression pour dire que c'est tellement facile comme littérature potache, que le succès est garanti.
De bon matin, voilà qui met clairement la patate, non ?