Réalisateur : Paul Greegrass
Acteurs : Matt Dillon, Franka Potente et Brian Cox
Genre : Espionnage
Après un premier épisode qui a dépoussiéré le film d’espionnage, la franchise des Bourne revient dans les salles noires dans une version plus noire.
Le premier épisode avait totalement chamboulé les codes du genre, à savoir l’espion ultra-brite, grand playboy qui tue avec classe. Les producteurs conscient de tenir (enfin) la pépite de l’espionnage nous remettent le couvert avec une suite mais avec Paul Greengrass aux commandes.
On retrouve Jason et Marie qui se la coule douce dans un petit village perdu au milieu de nulle part. Ils goutent enfin à un calme bien mérité mais … certaines personnes ne sont pas de cette avis et viennent mettre leur grain de sel. Résultat … exit la belle Marie, le Bourne énervé et motivé et … ca repart pour une belle course poursuite de deux heures où ce cher Jason n’a de cesse de comprendre pourquoi tant de haine dans ce monde.
Malgré un scénario un peu capillo-tracté, le film est toujours aussi efficace avec un Matt Dillon pétri de sobriété qui possède véritablement son personnage. Coté action, ca n’arrète pas pendant deux heures et corrige ainsi un peu les lacunes du premier épisode qui avait un peu de mal à poser ses jalons. Le changement de réalisateur est également une réussite puisque Greengrass amène beaucoup de noirceur à cet épisode et garde toujours la même maîtrise dans ces plans d’actions (cf Vol 93 et Bloody sunday).
En résumé, un deuxième Bourne qui reste toujours aussi plaisant tant au niveau visuel que par le message et la critique qu’il distille …. A relier des nouveaux films américains (Syriana, Raisons d’états, …) qui n’hésitent plus à égratigner leur belle administration.