Quelques tendances sur la vidéo en ligne
Laurent Maisonnave avait partagé des statistiques très intéressantes dans ce domaine en mentionnant les résultats de l'étude Wave 4, où 83% des internautes interrogés regardent des vidéos en ligne.
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Le dispositif classique est :
- d'avoir un site web et peut-être un blog
- de réaliser des plaquettes en mettant bien l'identité de l'école en avant
- d'organiser des journées portes ouvertes
Parmi les facteurs les plus déterminants, nous avons :
- les valeurs et la réputation de l'école
- le corps professoral
- la vie étudiante, les activités associatives
- la validation des modules déjà abordés (si changement d'établissement)
- le cadre, les moyens matériels
- le réseau d'anciens élèves et de professionnels
Cette catégorie "Vidéo" donne un aperçu visuel, elle est plus parlante et plus souple qu'une simple brochure.
Parmi celles-ci, nous avons l'université de Wharton qui passe par ce format vidéo pour mettre en avant la différence de son MBA par exemple.
Le cas de la London Business School : vidéoblogging et longue traîne
La chaîne YouTube de la London Business School "Survival of The fastest" a une stratégie bien intéressante en proposant une série de vidéos (403 au total, généralement d'une durée de 1 à 3 minutes) et en essayant de traiter des thèmes spécifiques.
Les professeurs se prêtent à ce "jeu" et pour ceux qui regardent les vidéos, c'est une occasion de recevoir des avis sur des problématiques précises.
Il y a donc un triple avantage : apprendre, découvrir le corps professoral et réagir sur la plateforme.
En plus d'impliquer les enseignants, on peut également amener les étudiants à témoigner (avec chacun d'eux spécifiant un compte Facebook ou un compte Twitter par exemple pour poursuivre la conversation et personnaliser les échanges).
Plus qu'une mode. Une vision long-termiste, le partage d'un contenu intéressant et une conversation
On doit parler d'orientation avant d'aborder la question des technologies à utiliser, en commençant par une phase de découverte. Un des points intéressants est qu'il y a la possibilité de dialoguer, de recueillir des feedbacks pour continuer à évoluer (côté écoles) mais aussi d'encourager un bouche-à-oreille positif et actif via la portabilité des vidéos.
Par ailleurs, YouTube (plutôt généraliste) n'est pas la seule plateforme. Vimeo est par exemple, plus "geeky" et artistique. Doit-on créer un espace vidéo sur notre site web ou les rendre accessible sur les réseaux sociaux ?
Il faut faire un choix cohérent en s'appuyant sur les résultats de la phase de découverte.
Aussi, il est tentant de garder les habitudes de la simple diffusion et d'oublier le côté "interactions". En effet, ce n'est pas un espace pour de la publicité mais pour aborder différentes problématiques, répondre aux différentes questions des internautes.
Le choix du matériel, la spontanéité et de bonnes qualités de communication (verbale et non-verbale) sont également essentiels.
Encore une fois, Laurent Maisonnave a abordé ce sujet technique lors du dernier Podcamp Montréal, avec quelques détails très importants sur UStream.
7 points en 7 minutes : un autre exemple d'usage des vidéos online
En termes d'illustration de l'aspect "Dialogue", les How-To d'Henri Kaufman et de PPC via la chaîne YouTube Video Peps en est un exemple avec l'édition de vidéos ET la participation aux conversations en réagissant aux commentaires.
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