The Land Of Rape And Honey //
Après un Season Premiere de bonne facture, Californication ne tombe pas dans ses travers mais offre tout de même un épisode un peu ennuyeux et franchement pointless. J'ai l'impression que les scénaristes retardent l'échéance dans deux intrigues centrales. Le fait que Hank soit devenu professeur à l'université ne peut signifier qu'une seule chose : il va se taper une ou plusieurs de ses étudiantes. Ses regards se posent déjà dans les décolletés des unes et des autres mais il n'a pas encore sauté le pas. Ce n'est qu'une question de temps et j'aimerai autant que ça se fasse rapidement, que l'on passe à autre chose. L'histoire avec son élève gay, passionné par la littérature vampirique, n'a pas amené grand chose d'intéressant, à part une scène où Charlie raconte à Hank son "expèrience" avec un garçon. Le point positif, c'est que l'on découvre Ed Westwick, le soi-disant méchant Chuck de Gossip Girl, sous un autre jour. On ne peut pas dire que son jeu différe énormément, il joue beaucoup de son regard ici aussi, mais il a su apporter une gay-titude sans trop en faire. Je ne sais pas si l'on sera amené à le revoir mais je ne vois pas bien comment cette intrigue pourrait prendre de l'épaisseur. Personnellement, le Hank fumeur de joint ne me fait pas tellement rire et je ne comprends même pas comment le doyen peur laisser passer ça... Certes, sa femme mouille sa culotte pour Hank et le défend donc comme elle peut mais bon.
La crise d'adolescence de Becca se fait plus pesante avec une dispute classique en fin d'épisode où le père et sa fille se traitent mutuellement de petites merdes. On sait d'ores et déjà qu'il faudra attendre le retour de Karen pour que les choses se calment. Autant qu'elle revienne tout de suite ! Dans le genre hyper prévisible, il ne fait aucun doute que Charlie finira par reconquérir Marcie. En voulant la violer pour répondre ainsi à un fantasme de sa femme, il s'y prend clairement très mal. Mais ça a le mérite d'être amusant. Comme d'hab', il faut que tout, absolument tout, tourne autour du cul mais on commence à avoir l'habitude. Je crois qu'il faut l'accepter sinon ça ne sert à rien de continuer à regarder la série...
// Bilan // Bien que tout soit extrêmement prévisible, il faut reconnaître que l'on passe un bon moment aux cotés de Hank et sa petite bande. J'aimerai que cela dure mais je sens déjà l'agacement poindre...