Concrètement, demande Le Nouvelliste, qu'est-ce que la nouvelle loi va changer pour le touriste? "Le Valais ne changera pas. Mais nous disposerons de plus de moyens pour le faire connaître, pour le vendre. Avec plus de moyens, nous pourrons aussi mieux accueillir le touriste, lui offrir plus d'animations. La nouvelle loi est donc un plus pour le client."
Et pour finir, question incontournable sur le financement. Demain, écrit J.-Y. Gabbud, chaque propriétaire d'une résidence secondaire devra passer à la caisse, qu'il loue ou non. Et le journaliste de voir là un changement de philosophie qui dérange. Réponse de Jérémie Robyr: "Quelqu'un qui possède un bien immobilier dans une région touristique a vu sa valeur augmenter grâce au tourisme. Par exemple, le même bien, qui a coûté la même chose lors de la construction, vaut deux ou trois fois plus s'il se trouve à Crans-Montana plutôt qu'à Sierre. Il est donc normal que son propriétaire contribue au financement du tourisme. Et puis, même si vous prenez la taxe maximale de 15 francs par m2 en pleine station pour une résidence secondaire, cela correspond à l'intérêt et amortissement d'un montant de 300 francs par m2. Cela reste un montant dérisoire par rapport à la valeur du bien immobilier qui se vend à 10 000, 15 000 francs le m2, voire plus."
Une interview à lire dans son intégralité ici, sur le site du Nouvelliste.