REVUE DE PRESSE - "Une région c'est comme une grande surface, plus elle a de produits à offrir, plus elle attire de clients", affirme aujourd'hui Jérémie Robyr dans Le Nouvelliste. Selon le président de Valais Tourisme, la nouvelle loi soumise au vote le 29 novembre a plusieurs avantages, dont celui de créer des régions plus grandes. On se vend sous la bannière Valais, mais pas seulement: "Les régions sont nécessaires pour effectuer le travail sur le terrain et créer des produits. (...) Dans la maison Valais, il y a plusieurs produits." Et de citer Loèche-les-Bains par exemple, ou Zermatt. Mais sur le terrain, lui demande Jean-Yves Gabbud, il faudra bien accueillir les touristes. Ce ne sont pas les régions qui le feront. "Oui, les offices du tourisme vont rester pour assurer l'accueil, l'animation et la fidélisation de la clientèle." Et de souligner que les OT sont inclus dans les régions et ne sont pas une "couche" supplémentaire. "Lorsqu'a été créée la région Crans-Montana, rappelle Jérémie Robyr, les bureaux de renseignements locaux ont été maintenus, mais les structures ont été regroupées, ce qui a permis une sérieuse économie d'échelle et une professionnalisation. Depuis que les offices de tourisme ont fusionné sur Crans-Montana, la gestion des événements, par exemple, est plus simple. Un organisateur n'a plus besoin de faire le tour des offices. Il n'a plus qu'un seul interlocuteur."
Concrètement, demande Le Nouvelliste, qu'est-ce que la nouvelle loi va changer pour le touriste? "Le Valais ne changera pas. Mais nous disposerons de plus de moyens pour le faire connaître, pour le vendre. Avec plus de moyens, nous pourrons aussi mieux accueillir le touriste, lui offrir plus d'animations. La nouvelle loi est donc un plus pour le client."
Et pour finir, question incontournable sur le financement. Demain, écrit J.-Y. Gabbud, chaque propriétaire d'une résidence secondaire devra passer à la caisse, qu'il loue ou non. Et le journaliste de voir là un changement de philosophie qui dérange. Réponse de Jérémie Robyr: "Quelqu'un qui possède un bien immobilier dans une région touristique a vu sa valeur augmenter grâce au tourisme. Par exemple, le même bien, qui a coûté la même chose lors de la construction, vaut deux ou trois fois plus s'il se trouve à Crans-Montana plutôt qu'à Sierre. Il est donc normal que son propriétaire contribue au financement du tourisme. Et puis, même si vous prenez la taxe maximale de 15 francs par m2 en pleine station pour une résidence secondaire, cela correspond à l'intérêt et amortissement d'un montant de 300 francs par m2. Cela reste un montant dérisoire par rapport à la valeur du bien immobilier qui se vend à 10 000, 15 000 francs le m2, voire plus."
Une interview à lire dans son intégralité ici, sur le site du Nouvelliste.