Terez Ulloa, la directrice de l'O.N.G. a expliqué à l'AFP que « le film supposé ferait l'apologie de la prostitution infantile, de la corruption de mineurs et du viol d'une fille de 14 ans » ajoutant : « Nous pensons que [le film] banalise le phénomène et place en situation de risque tous les enfants, filles ou garçons pauvres de notre Amérique latine et des Caraïbes. »
Le but de l'O.N.G. est d'« éviter le tournage du film ». L'écrivain n'est pas le seul visé par cette plainte. Les producteurs du film Femsa et Televisa sont aussi visés, ainsi que le gouverneur de l'état mexicain de Puebla, Mario Martin. Cet état devant accueillir l'équipe de tournage entre octobre et novembre.
Mario Martin avait déjà fait l'objet d'une procédure judiciaire pour avoir arrêté illégalement Lydia Cacho, une journaliste qui avait fait un livre sur les réseaux de prostitution infantile. Il avait été innocenté par la Cour Suprême mexicaine.