Un taux de pénétration assez énorme, pour cet engin : si 73 % d'entre eux possède leur mobile, la tranche 16/17 ans est à 95 %. Et vue l'utilisation, les angoisses sont extrêmement liées à l'outil : si 21 % se sont déjà fait confisquer leur mobile dans le cadre scolaire, ils redoutent à 54 % de le perdre ou qu'on leur vole.
Pour le ministre, l'interdiction est une « décision qui relève des conseils d'administration des établissements scolaires, du règlement intérieur ». Ainsi, il convient de faire « confiance à la communauté éducative, aux chefs d'établissement qui ont la responsabilité de rédiger les règlements intérieurs ».
Luc est aussi revenu sur cette fameuse cagnotte, qu'à son avis, les médias ont détournée de sa fonction réelle, puisque l'initiative aurait été mal présentée. « C'est un peu une bourse au mérite, c'est l'idée que nous allons financer un projet collectif [...], il ne s'agit pas de payer les élèves », explique-t-il. Pour mémoire, il s'agit d'expérimenter une cagnotte créée pour lutter contre l'absentéisme, dont les revenus permettront de financer un projet scolaire monté par les élèves.