Ce jeudi 8 octobre, le prix Nobel 2009 sera décerné, selon les estimations des bookmakers, à Amos Oz, l'écrivain israélien. Mais les milieux proches de l'académie suédoise ne le voit pas de cette manière. La poésie pourrait tout à fait être à l'honneur, conjecture-t-on, et plus encore celle de Mario Vargas Llosa, puisque la langue espagnole est restée sur le carreau depuis 90...
Les quotidiens du pays spéculent alors à fond, attendu que la dernière poétesse récompensée fut la Polonaise Wislawa Szymborska, voilà 13 ans. Mais si le chauvinisme suédois verrait bien le titre aller à Tomas Tranströmer, on cite également le Syrien Adonis, attendu que le candidat ne devrait pas être européen, pour cette année. On évoque aussi le Coréen Ko Un
Or, si l'académie a gardé secrètes ses délibérations depuis 50 ans et plus, reste que le secrétaire général a changé : quelle sera l'incidence de Peter Englund sur les jurés... voilà la question. Alors, on se tourne vers ceux qui auraient, l'an dernier, tiré le bon numéro : Nicklas Björkholm, patron de la librairie Hedengrens, à Stockholm miserait justement sur Vargas Llosa...
De toute manière, le plus important reste que cette récompense agite les foules et fasse parler de littérature, d'auteurs internationaux et des livres. On fouille dans les possibilités, on se perd en conjecture : on regretterait presque que ce ne soit pas ainsi toute l'année.
Quant aux grosses pointures qui reviennent chaque année...