Le patrimoine immatériel mondial regroupe des pratiques, des connaissances ou des savoir-faire reconnus par des groupes ou des communautés. Les traditions et expressions orales, l’artisanat, les arts du spectacle, les pratiques sociales, les rituels ou les événements festifs font partie du patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO.
Figurent sur cette liste les Tapisseries d’Aubusson et le Maloya, un chant et une danse de l’île de la Réunion.
En Belgique, la procession du Saint Sang qui a lieu chaque année le jour de l’ascension à Bruges (nord) a été honorée.
Pas moins de 22 traditions de Chine sont également inscrites, dont la technique de la xylogravure chinoise, le découpage du papier chinois ou encore l’opéra tibétain. C’est le cas également des dentelles de Croatie ou de celles de Lefkara, à Chypre.
Pour l’Afrique, deux traditions maliennes ont été retenues: la Charte du Manden, proclamée à Kouroukan Fouga, et qui est l’une des plus anciennes constitutions au monde, la réfection septennale du toit du Kamablon, un édifice qui sert de sénat villageois et fut construit en 1653.
Ces 76 nouvelles pratiques ou traditions s’ajoutent aux 90 qui existaient déjà dont le carnaval d’Oruro en Bolivie.
dans ce patrimoine mondial il y aussi les dessins sur le sable du Vanuatu et le théâtre Nogaku au Japon, ou le patrimoine oral du Guélédé (Bénin, Nigeria et Togo).
A noter que Nicolas Sarkozy avait envisagé de demander l’inscription de la gastronomie française à cette liste du patrimoine immatériel début 2008. Mais la candidature n’a finalement pas été présentée.